Le phénomène n'est pas nouveau : entre juillet et août, le prix des chambres d'hôtel dans la capitale baisse considérablement. Cet été, la chute atteint 18 %. Selon le comparateur de prix trivago, les prix resteraient toutefois stables, en comparaison à l'an dernier.
Le mois d'août est certainement la période la plus agréable de l'année, à Paris. En général, le temps est doux voire chaud, les axes routiers beaucoup plus fluides que d'habitude, les transports en commun moins surchargés, et cerise sur le gâteau, il est possible de se garer assez facilement. Côté animations, néanmoins, les loisirs ne manquent pas : outre l'incontournable Paris-Plage, le cinéma est aussi à la fête avec le cinéma au clair de Lune (gratuit) et les projections en plein air au Parc de la Villette. Bref, la capitale devient à peu près abordable.
Un sursaut de bien-être et d'accessibilité qui se retrouve d'ailleurs jusque dans le prix des chambres d'hôtels en ce mois d'août, comme le souligne le baromètre des tarifs hôteliers publié chaque mois par le comparateur trivago. Ainsi, le prix moyen des chambres d'hôtels de la capitale baisse pour le second mois consécutif. Alors qu'il fallait compter quelque 218 euros la nuit pour une chambre double standard en juin, le tarif est descendu à 175 euros en juillet puis à 144 euros en août. Résultat : de juillet à août, la baisse moyenne est de 18 %.
Comment expliquer ce mouvement baissier ?
Contrairement aux idées reçues, une telle chute des prix n'a rien d'exceptionnel – chose que mettait déjà en évidence le Huffington Post dans un article datant d'août 2012. Pour preuve : les prix n'ont reculé que de 2 % d'août 2012 à août 2013. Dans le reste de la France et même ailleurs en Europe, la même tendance est visible dans la plupart des grandes villes. Entre juillet et août, les tarifs ont en effet baissé de 10 % à Lyon, 12,8 % à Rome et 13 % à Londres.
À la question de savoir pourquoi une telle baisse est effective en août, l'office de tourisme de Paris explique que ce mois n'est pas une période de haute saison dans la capitale. Si les touristes épris de loisirs affluent fortement, les voyageurs d'affaires (qui représentent parfois 45 % des nuitées), eux, ne sont que très marginalement présents en été. Et en conséquence, les congrès et les rassemblements professionnels se font très rares, justifiant de fait la baisse des tarifs.
Sources : trivago, Huffington Post, Metro