Ouvrir un compte épargne à son enfant : conseils et astuces
Publié leL’avenir d’un enfant repose en grande partie sur la qualité de son éducation. Néanmoins, pour mener à bien le rôle majeur qui leur incombe, les parents doivent aussi veiller à sécuriser sa situation financière. Un bon moyen pour préparer un avenir confortable à l’enfant est de souscrire un produit d’épargne en son nom.
De nos jours, les parents et les proches se résolvent souvent à offrir de l’argent liquide aux enfants lorsqu’ils sont à court d’idée de cadeaux pour marquer un événement. Pour éviter que le capital ne s’éparpille, ouvrir un compte épargne est conseillé. Zoom sur les points essentiels.
Choisir le bon produit d’épargne selon la fiscalité
Enfants ou adultes, il est essentiel de savoir bien épargner. Le choix du produit d’épargne et de l’établissement financier joue un rôle majeur dans cette démarche. Pour l’ouverture d’un compte épargne pour mineur, ce ne sont certainement pas les possibilités qui manquent sur le marché. Dès sa naissance, les parents ou les représentants légaux sont libres de souscrire un produit d’épargne de leur convenance pour l’enfant. Le choix peut être orienté suivant différents critères, dont les modalités fiscales du plan. Contrairement à la majorité des options, certains produits ne sont ni imposables ni soumis à des prélèvements sociaux. Il s’agit principalement du :
Livret A : l’enfant peut y souscrire à tout moment. Ce produit d’épargne, entièrement géré par le représentant légal du mineur jusqu’à ses 16 ans, génère 0,5% d’intérêt annuel et peut contenir jusqu’à 22 950 € de fonds ;
Livret jeune : ce type d’épargne est dédié aux enfants âgés de 12 ans et plus. Le rythme de versement est libre et sans contrainte. Néanmoins, les dépôts sont plafonnés à 1 600 €.
Opter pour un produit d’épargne plus flexible
À destination des jeunes de moins de 16 ans, la souscription d’un produit d’épargne se présente comme la meilleure solution. Contrairement au livret A dont les rémunérations ont baissé en 2020 et qui est soumis à un plafond de dépôt contraignant, un livret d’épargne bancaire offre plus de liberté. Les institutions bancaires auxquelles ces produits sont rattachés n’imposent généralement aucun montant minimum de versement et peuvent fixer un taux de rémunération plus attractif. Les intérêts générés sont néanmoins imposables. Pour contourner ce dernier obstacle fiscal, l’assurance vie, un des produits d’épargne plébiscités des Français, peut s’avérer intéressante, tant pour les adultes que pour les enfants.
Ouvrir un compte bancaire pour plus d’autonomie
À compter de ses 16 ans, un enfant, désormais adolescent, peut souscrire, avec l’approbation des parents, à un compte bancaire courant. L’enfant se voit alors confier un chéquier ou une carte de paiement associée, tel un adulte. Les parents ou le représentant légal demeurent toutefois garants des mouvements effectués sur le compte. Pour éviter tout incident, les cartes de paiement prépayées, qui remplacent l’argent de poche, peuvent se révéler plus pratiques. Toujours est-il qu’un produit d’épargne est à privilégier pour constituer un capital loin des envies impulsives de dépenser.
Toute l'actualité en continu
- Assurance Mastercard : kesako ?
- Comment marche le parrainage d'une banque en ligne
- Chemise blanche pour femme : comment trouver le modèle idéal ?
- Divorce par consentement mutuel: étapes de la séparation à l'amiable
- 4 types de maisons de retraite que vous trouverez à Corbeil-Essonnes