Une enquête menée par l'association environnementale Générations Futures et rendue publique ce mercredi a révélé que des résidus d'insecticides sont présents dans les céréales, les pâtes ou encore dans les pains de mie à base de blé. Selon les spécialistes, la contamination aurait eu lieu dans les silos agricoles.
Générations Futures, une association environnementale qui alerte contre les dangers des pesticides et des organismes génétiquement modifiés (OGM) a publié ce mercredi une étude sur l'exposition à la maison aux insecticides. Jusqu'ici, nous savions que ces produits chimiques suspectés d'être des perturbateurs endocriniens se trouvaient dans les anti-moustiques ou encore dans les produits de jardinage. Mais ces derniers pourraient également être présents dans d'importantes proportions dans notre alimentation.
S'il ne fait aucun doute que la bombe anti-mouches, la lotion contre les poux, tout comme le collier antipuces de notre animal de compagnie contiennent des produits chimiques toxiques, ce que dévoile l'enquête de Générations Futures est plus inquiétant encore. Elle souligne en effet la présence d'insecticides dans de nombreux produits à base de blé tels que le pain de mie, les biscuits, les céréales sans oublier les spaghettis.
Quid d'une telle contamination ?
D'après Générations Futures, c'est lors de sa conservation dans des silos agricoles – avant d'être transformé – que le blé a été aspergé en quantité par un puissant insecticide pour le prémunir contre les attaques de champignons. À partir de cette découverte, l'association environnementale a procédé à l'analyse d'une dizaine de produits alimentaires. Bien que près de 75 % de ces derniers contiennent des pesticides, les limites maximales fixées par la communauté européenne n'auraient pas été dépassées.
Comme le rappelle Générations Futures, les quantités contenues dans ces aliments, même à très faible dose, restent toutefois suffisantes pour dérégler de manière significative le système hormonal. Raison pour laquelle l'association espère prochainement pouvoir faire interdire de tels produits.
Sources : Générations Futures