Pollution et santé : 3 astuces pour mieux se déplacer et respirer
Publié leEn zone urbaine, périurbaine mais aussi à la campagne, des pics de pollution peuvent se produire épisodiquement. Ils surviennent souvent en hiver, quand le temps est découvert et le vent absent. Mais ils peuvent également apparaître à d’autres moments, en fonction de nombreux paramètres liés à la météorologie et aux activités humaines. Vous souhaitez marcher ou courir alors qu’on a annoncé un pic de pollution ? Tout n’est pas perdu pour autant : voici trois conseils pour pratiquer le jogging ou la marche à pied en toute sécurité.
On a annoncé un pic de pollution dans votre région ? Il y a fort à parier que ce pic s’accompagne, si vous habitez une métropole, de restrictions de circulation. Les grandes villes ont ainsi mis en place un système de vignettes Crit’air pour remplacer le principe décrié de circulation alternée.
Vous ne comptiez de toute manière pas prendre votre véhicule aujourd’hui, mais souhaitiez tout de même vous déplacer ou pratiquer votre activité physique favorite ? C’est tout à fait possible, à condition de prendre en compte certains points de vigilance, que nous détaillons ici.
Courir : oui, mais pas partout !
En cas de pic de pollution, vous pouvez continuer à vous dépenser. Attention toutefois à bien choisir les lieux où vous pratiquerez vos activités. Evitez les lieux trop pollués, comme les abords des grandes voies de circulation automobile ou les zones traditionnellement embouteillées. Préférez courir en forêt, dans un bois ou encore sur les berges d’un cours d’eau, plus ventées. La pollution y est moindre et les gaz vite évacués.
Attention : si vous êtes sujet à l'asthme ou de quelconques difficultés d’ordre respiratoire, vous êtes susceptible de souffrir de la pollution, même si vous choisissez des lieux où elle est moins intense. Préférez dans ce cas attendre la fin de l’alerte !
Pour se déplacer : rien ne vaut les pieds !
Si votre zone est concernée par des restrictions de circulation, vous n’aurez peut-être pas le choix ! Seuls les véhicules récents et conformes à des strictes normes de dépollution peuvent en effet prendre la route lors des pics de pollution, comme par exemple les véhicules électriques et hybrides.
Pour les autres, ce sera donc les transports en commun ou… la marche à pied ! Car, contrairement à ce qu’on pourrait croire, les piétons sont moins exposés à la pollution puisqu’ils peuvent décider de leur itinéraire et choisir des endroits où l’air est plus respirable. Les conducteurs de voitures n’ont pas cette chance : bloqués dans les bouchons, les automobilistes sont aux premières lignes de l’exposition aux gaz polluants. Mais les plus à plaindre sont encore les… usagers du métro ! C’est en effet dans les tunnels mal ventilés du réseau métropolitain que l’on trouve le plus de particules fines en suspension dans l’air. En cause : les freins des rames et les installations électriques…
Le masque de chirurgien, c’est non !
Le masque en papier utilisé par les chirurgiens est bien trop fin et ne colle pas suffisamment au visage pour être efficace contre la pollution. Il ne vous servira absolument à rien ! De même, les masques dits « FFP » sont en théorie efficaces pour filtrer les particules polluantes. En pratique toutefois, ils ont tendance à gêner la respiration et à connaître des fuites. Pire encore, en les utilisant pendant l’effort, vous risquez de vous retrouver en hyperventilation et donc, d’ingérer encore plus de polluants auxquels vos poumons seront sensibles.
Oubliez donc les masques et cherchez plutôt les itinéraires les moins pollués pour pratiquer votre activité physique !
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