D'après une étude Famille Rurales publiée ce mardi dans La Croix, le prix moyen des fruits et des légumes a considérablement augmenté, se renchérissant respectivement de 14 % et 17 % en l'espace d'un an. Les relevés montrent que les produits étrangers sont particulièrement nombreux, cette année.
En comparaison à l'été 2012, le prix moyen des légumes a atteint celui enregistré en 2008, année de mauvaises récoltes. De même, celui des fruits a enregistré son record, comme le souligne l'Observatoire des fruits et légumes 2013, qui s'appuie sur deux relevés réalisés au cours de l'été.
Pommes et poires au sommet
Si la courgette a enregistré la plus forte augmentation (+32,6 %), la poire (+31,4 %) et la pomme (+30,4 %) ne sont quant à elles pas en reste, toujours selon l'association de consommateurs. La hausse la plus modérée touche la nectarine (+5,35 %), et seul le tarif de la cerise (-6,8 %) est en baisse.
Résultat : le prix moyen d'un kilo de fruits en 2013 est en 2013 de 3,78 euros, et de 2,21 euros pour les légumes. À noter toutefois que ces tarifs varient fortement d'un point de vente à un autre. Ainsi, un panier composé d'un kilo de chacun des huit fruits et huit légumes du panel revient aujourd'hui à 43,05 euros en hard discount, 51,57 euros en hyper ou supermarché et à 55,24 euros au marché. Tant et si bien qu'un panier coûte donc environ 12 euros de plus au marché que dans un hard discount.
Comme le met en évidence Familles Rurales, parmi les 16 produits du panel, 10 en provenance de l'étranger sont moins coûteux pour le consommateur – une proportion plus importante qu'à l'accoutumée. Côté écart de prix entre les fruits et légumes bas de gamme et les produits biologiques, le décalage est toujours aussi important : il faut en effet compter en moyenne 70 % de plus pour les fruits bio et 73 % de plus pour les légumes bio).
Néanmoins, alors que les tarifs du bio semblaient décliner l'an dernier, la tendance est cette année plutôt à la hausse, entre autres compte tenu des aléas climatiques. Reste que leur augmentation rejoint celle des produits conventionnels : +19 % pour les fruits bio et +15 % pour les légumes.
Des conditions météo catastrophiques
Principales responsables de la hausse de ces prix : les conditions météo désastreuses de mise depuis début 2013, mais aussi la demande tardive en fruits et légumes d'été, d'après les responsables agricoles de l'AFP – aucune explication n'est donnée dans l'étude de Familles Rurales.
Quelque 76 veilleurs ont été nécessaires pour relever le prix des huit fruits et huit légumes dans 37 départements français, à la mi-juin et à la mi-juillet.
Sources : La Croix, Metro