PV et verbalisation sans interception : de nouvelles infractions constatables à distance
Publié le - Mis à jour leLancée en 2008, la vidéo-verbalisation ne concernait que quatre infractions, à savoir l’excès de vitesse, le non-respect de la distance de sécurité, l’empiètement sur les voies réservées et le non-respect des feux tricolores. Depuis fin décembre, elle sera utilisée pour traquer 7 autres infractions routières.
En 2016, près de 28 000 infractions ont été recensées à l’aide des caméras. Avec le décret paru dans le Journal officiel le 30 décembre dernier, la verbalisation sans interception gagne peu à peu du terrain.
Les infractions concernées
La verbalisation à distance s’étend désormais à 7 nouvelles infractions routières, notamment l’utilisation du téléphone portable au volant et le défaut du port de la ceinture de sécurité. Si vous circulez ou stationnez sur les bandes d’arrêt d’urgence, attendez-vous également à recevoir un PV à votre domicile. Il en est de même si vous franchissez une ligne continue ou ne respectez pas les sas-vélos aux feux rouges. Les utilisateurs de deux roues qui roulent sans casque risquent aussi d’avoir une mauvaise surprise. D’après le ministère de l’Intérieur, le défaut d’assurance figurera désormais sur la liste des infractions verbalisables sans interception d’ici la fin de l’année 2018.
Des radars plus performants
D’après certaines sources, des super-radars viendront renforcer le dispositif mis en place sur les routes françaises dans les années à venir. Ces équipements devraient permettre au Centre national de traitement ou CNT, installé à Rennes, de mieux exploiter les images fournies par les caméras et de traquer les conducteurs sans ceinture de sécurité même s’ils roulent à une vitesse irréprochable.
Les patrons sollicités
Depuis le 1er janvier 2017, les patrons d’entreprise doivent dénoncer leurs employés ayant commis des infractions routières même si les caméras ne les ont pas détectées. Pour ce faire, ils peuvent remplir un formulaire sur le site de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions ou ANTAI. À défaut, ils s’exposent à une amende de 650 euros.
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