Quels sont les bonnes nouvelles 2020 pour la cause animale ?
Publié leBien qu’assez difficile à reconnaître, l’année 2020 n’est pas totalement un échec, malgré la pandémie de Coronavirus. En effet, de nombreux gouvernements à travers le monde ont profité de ce temps de répit planétaire pour se prononcer sur la cause animale. Ainsi, cette année aura vu les décisions et initiatives à l’égard du bien-être animal augmenter. Même la France, accusant d’un certain retard dans ce domaine, a récemment annoncé plusieurs mesures destinées à préserver la faune captive.
La cause animale réunit des millions de personnes à travers le monde entier. Outrées par la façon dont sont traités les animaux dans les cirques, les parcs aquatiques ou encore les productions de fourrures animales, ces dernières signent pétitions sur pétitions dans l’espoir d’un changement. L’année 2020 pourrait bien être la réponse à leurs prières. En effet, les mesures prônant le bien-être des animaux en captivité se multiplient ces derniers mois, et ce partout dans le monde. Zoom sur les décisions prises.
Fini les animaux sauvages dans les risques
Question bien-être animal, les cirques font débat depuis plusieurs années. En effet, l’emploi d’animaux sauvages dans ces spectacles est vu d’un très mauvais œil. En France, ce ne sont pas les pétitions qui exigent l’arrêt de cette activité qui manquent. L’une d’elles, lancée par la Fondation 30 Million d’Amis, a d’ailleurs récolté suffisamment de signatures (plus de 320 000). L’appel a-t-il été entendu ? Quoi qu’il en soit, la ministre de la transition écologique a récemment fait part de la décision gouvernementale d’interdire progressivement l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques. Parallèlement, plus de 300 villes françaises, dont Paris, ont pris l’initiative d’interdire l’installation des cirques avec animaux sauvages.
La fourrure, bannie de l’industrie vestimentaire
Les militants pour la cause animale sont sur tous les fronts. S’ils exigent de mettre fin aux tests de produits cosmétiques sur les animaux, ils insistent également sur l’arrêt de l’utilisation de fourrures animales. Sensibles à l’estime de leurs fidèles clients, les grandes maisons de mode sont de plus en plus nombreuses à bannir la fourrure de leur catalogue. Des enseignes incontournables telles que Prada, Sandro et Claudie Pierlot n’y auront désormais plus recours. Aux États-Unis, la grande ville de Los Angeles, domicile de nombreuses personnalités publiques, a banni la fourrure de son territoire. La France, quant à elle, est encore loin d’aboutir à une telle interdiction. Pourtant, les sondages démontrent qu’environ 90% des Français n’approuvent pas la fourrure dans l’industrie du textile.
Vers la création de sanctuaires pour dauphins
Les parcs aquatiques en France tels que Marineland Antibes, le Parc Astérix ou encore Planète Sauvage sont dans le collimateur des militants de la cause animale. En effet, ces établissements de loisirs utilisent et exploitent des animaux sauvages notamment des dauphins. Dans son annonce récente, la ministre de la transition écologique s’est prononcée sur le sujet. Désormais, il est interdit de créer de nouveaux delphinariums en France. Afin d’accueillir les dauphins et autres animaux retenus dans ces centres, un sanctuaire similaire à celui qui s’installera bientôt en Grèce sera créé.
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