Nos tâches automatisables devraient être traitées à 25 % par des robots de nouvelle génération, d’ici une décennie. Un phénomène qui entraînera un gain de compétitivité de 9 % en France, mais de 21 % pour l’Allemagne.
Sans surprise, les robots vont à l’avenir inondés de plus en plus les différents secteurs de l’économie. La preuve : ils devraient gérer à eux seuls 25 % des tâches automatisables d’ici 2025, contre 10 % aujourd’hui, selon un rapport réalisé par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG). Résultat, la baisse du coût du travail pour les industriels devrait atteindre 16 % en moyenne.
De fait, les investissements dans la robotique approcheront les 60 milliards d’euros, contre 23,8 milliards d’euros à l’heure actuelle. À noter cependant que si les robots deviendront sous peu une solution incontournable pour la plupart des entreprises, les principaux acteurs à en bénéficier seront avant tout les équipementiers issus de l’automobile et du transport, les producteurs de biens industriels ou encore les fabricants de composants électroniques.
Vers un regain de compétitivité ?
Cet état de fait va avoir une influence considérable sur la compétitivité industrielle des pays, selon le cabinet BCG. Toutefois, les économies les plus avancées en matière de robotique obtiendront à ce titre un regain encore plus important. C’est par exemple le cas de l’Allemagne, qui obtiendrait d’ici 2025 21 % de compétitivité en plus, contre seulement 9 % pour la France.
À noter qu’en parallèle de ce rapport, de nombreux projets de prototypes de robots ont été mis en évidence : c’est le cas du robot d’assistance Nao de la société Adebaran, ou encore du chien-robot "Spot" de Boston Dynamics, une filiale de Google. Toujours plus près de la science-fiction.
Sources : usine-digitale, lexpress