Vélo en ville : 4 raisons de vous y mettre
Publié le - Mis à jour leLe choix du vélo en agglomération est souvent discuté. Non seulement les risques d’accidents de la route sont accrus, mais la pratique d’une activité sportive dans une atmosphère polluée affecte le système respiratoire. Au-delà des idées reçues, les bonnes raisons d’adopter ce mode de transport ne manquent pas.
On fait des économies
L’abonnement annuel au service de vélos partagés d’une mairie peut revenir jusqu’à trois fois moins cher qu’un abonnement annuel aux services de transports en commun. De plus, l’acquisition de son propre vélo est toujours plus facile que l’achat d’une voiture ou même d’un scooter. Les coûts d’entretien d’une bicyclette sont par la suite minimes. Changer les pneus ou les freins d’un vélo restent évidemment des dépenses obligatoires mais celles-ci s’avèrent incontestablement moins contraignantes et coûteuses que la gestion administrative de l’assurance d’un véhicule motorisé et les frais de garagistes.
On va plus vite
Se faufiler entre les voitures, échapper aux embouteillages d’un trafic matinal obstrué, emprunter des rues à sens unique de plus en plus facilement, ignorer les feux rouges après avoir cédé le passage et ne mettre que quelques secondes à se garer, à l’endroit précis de sa destination… autant de raisons d’opter pour le vélo au début de sa journée. Par rapport à la difficulté d’un déplacement en voiture, ou au temps d’attente d’une rame de métro qui peut arriver bondée, le choix est vite fait.
On diminue les risques de maladies cardio-vasculaires
Si les passagers du métro inhalent en sous-sols urbains des particules fines extrêmement néfastes, les cyclistes restent plus exposés aux polluants que les piétons ou que les passagers de bus. Néanmoins, quel que soit le mode de transport choisi, il est préférable d’être actif (vélo, marche, roller). Les bénéfices pour la santé restent ainsi nettement supérieurs aux risques pris lors de l’inhalation de polluants toxiques. C’est l’effort physique qui fait toute la différence. En plus de réduire les risques de maladies cardiovasculaires, la pratique du vélo peut être vécue comme méditative. Comme le dit si bien l’écrivain Thierry Consigny dans une interview pour la revue Clés : pédaler c’est "de l’air dans la figure et de la marginalité dans la tête". Il y parle de son sentiment immédiat d’appartenir à une ville lorsqu’il s’y déplace à vélo.
On diminue les risques de maladies cardio-vasculaires
Le choix d’un mode de transport à empreinte carbone proche de zéro bénéficie aussi bien aux cyclistes et marcheurs qu’au reste des habitants de la ville. À titre d’exemple, à Barcelone, une réduction impressionnante des émissions de CO2 a été observée après la mise en service des vélos en libre-service. Une émission annuelle de 9.000 tonnes de gaz polluants serait ainsi évitée. L’adoption du vélo par un grand nombre d’habitants d’une ville a pour conséquence directe et immédiate la baisse considérable du niveau de pollution. À tel point que même ceux qui n’y sont pour rien profitent d’une meilleure qualité de l’air.
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