Week-end du 24/25 mars 2018 : 5 idées de monuments à visiter en France
Publié leCe week-end du 24 et 25 mars signe le retour du printemps ! Si le soleil tarde à faire sa réapparition, les températures remontent et les envies de sorties reviennent ! Si vous ne savez pas quoi faire en cette dernière fin de semaine avant la semaine de Pâques, voici 5 idées de monuments à visiter en France. En famille ou entre amis, voici de belles découvertes en perspective !
Ile-de-France : la Pagode Khánh-Anh à Évry
Plus grande pagode d’Europe, la pagode Khánh-Anh (ou Très Grande Pagode) a été construite de 1995 à 2015 à Évry, sur une colline en surplomb de la vallée de la Seine. Pagode bouddhiste vietnamienne, sa construction s’est étalée sur plusieurs années, avant son inauguration officielle en 2008, par le 14e Dalaï Lama. Constituée de trois bâtiments et couronnée d’un stûpa (ou reliquaire) haut de 25 mètres, la pagode a ouvert ses portes au public en mai 2016. Venez visiter, en famille ou entre amis, ses 3 297m², dont la salle de prière où une statue de Bouddha – 4 mètres et 5 tonnes de fonte recouvertes de feuille d’or – accueille le visiteur dans la traditionnelle position du lotus. Les toitures recouvertes de tuiles vernissées venues tout droit de Chine valent à elles seules le détour !
Sud : Musée Georges-Labit à Toulouse
Fondé en 1893 sur les berges du Canal du Midi, ce musée est dédié au grand voyageur éponyme, ethnologue et collectionneur d’art d’Extrême-Orient, Georges Labit (1862-1899). Cet inlassable voyageur a rassemblé au cours de sa relativement brève existence (36 ans) une collection d’art indien, pakistanais, afghan et jusqu’à l’art japonais, en passant par les cultures népalaises, tibétaines et thaï. La collection originelle, sans cesse enrichie, offre au visiteur une muséographie de grande qualité. Mais, au-delà des collections, c’est le bâtiment qui accueille le Musée Georges-Labit qui retiendra l’attention du visiteur : une villa de style néo-mauresque, datant de la fin du XIXè siècle et typique de la mode orientaliste de l’époque : fenêtres à arc, motifs de briques et crépi, faïences et tuiles émaillées colorées donnent à l’ensemble un style éclectique et non dénué de charme, au milieu d’un jardin composé de végétaux asiatiques et méditerranéens.
Est : Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg
Fondée en 1015 sur les ruines d’un précédent lieu de culte, la Cathédrale de Strasbourg sous sa forme actuelle a vu sa construction débuter il y a près de huit siècles, en 1220. Deuxième cathédrale la plus visitée de France après Notre-Dame de Paris, ce bâtiment a été célébré par Victor Hugo, qui y voyait le « prodige du gigantesque et du délicat ». Il faut dire que sa flèche, culminant à 142,15m, fut l’édifice le plus haut du monde de 1647 à 1874. Endommagée à de nombreuses reprises durant le conflit franco-prussiens et la Seconde Guerre mondiale, la Cathédrale est notamment l’objet du célèbre « Serment de Koufra », prononcé par le Maréchal Leclerc dans la ville libyenne du même nom : « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs flotteront sur la cathédrale de Strasbourg ». Il tint parole.
Nord : Château de Robersart, Wambrechies
De style Renaissance, le Château de Robersart se situe à Wambrechies, à quelques encablures de la ville de Lille. L’édifice d’origine s’est totalement effondré au XVe siècle en raison de sa proximité avec la rivière locale, la Deûle. Reconstruit dans un style Flamand, il s’effondre à nouveau suite à un mouvement de terrain. Reconstruit dès 1760 par le seigneur de Wambrechies dans le style actuel, le bâtiment traversera les siècles suivants en alternant dégradations, aménagements et abandon. Une école de garçons s’y installe de 1908 à 1959 puis la commune rachète le bâtiment en 1983 et lance sa restauration. Le Château abrite aujourd’hui un musée de la Poupée et du Jouet ancien, et son parc ainsi que son étang sont classés au titre du pré-inventaire des « jardins remarquables » de France.
Ouest : Fort la Latte, Plévenon
On ne présente plus guère le Fort de la roche Guyon, dit « Fort la Latte », un des plus célèbres châteaux bretons. Installé sur un cap rocheux en face de la mer, à proximité du Cap Fréhel sur la commune de Plévenon (Côtes d’Armor), ce château qui domine les flots d’une hauteur de 70 m est classé au titre des monuments historiques depuis les années 1930. Le site, difficilement accessible par d’éventuels assaillants, offre une vue remarquable sur la Côte d’Émeraude et la baie de Saint-Malo. Le fort – privé – est composé de deux châtelets, dont l’un ouvre sur une barbacane et l’autre sur la cour du fort. Cette cour est équipée d‘une citerne, d’une chapelle et du traditionnel donjon défensif. Les emplacements des batteries de canons sont toujours bien visibles. Une boutique offre au visiteur de conserver un souvenir de son passage. Une belle balade en perspective !
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