Jusqu’au 13 mai 2018, le Petit Palais organise en collaboration avec le Musée Van Gogh d’Amsterdam une exposition temporaire intitulée Les Hollandais à Paris, 1789-1914. À partir de 1850, près de mille peintres hollandais ont quitté leur pays pour s’établir à Paris afin de trouver de nouvelles sources d’inspiration dans cette ville dédiée à l’art. Parmi les 115 œuvres, vous allez découvrir les influences artistiques et esthétiques entre les peintres français et hollandais de la traditionnelle peinture florale jusqu’aux ruptures de la modernité. L’exposition se focalise essentiellement sur le travail de 9 peintres hollandais (Jacob Maris, Johan Jongkind, Vincent van Gogh, Kees van Dongen…) mis en parallèle d’artistes français contemporains (Monet, Cézanne, Corot…). L’exposition vous communique un échange culturel et artistique de la fin du XVIIIe siècle jusqu’au début du XXe .
LaM de Lille : « Nicolas Schöffer. Rétrospective » Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut (LaM ) célèbre jusqu’au 20 mai 2018 l’artiste et architecte Nicolas Schöffer et sa démarche visionnaire d’après-guerre, tournée vers la culture scientifique et la technologie de son temps. Bien que sa dernière exposition remonte à 1974, notre époque est la plus à même de redécouvrir cette principale figure de l’art cybernétique. Il réalisa la première maquette d’une Tour Lumière Cybernétique pour la Défense, une avancée fulgurante pour 1963 alors que la cybernétique est aujourd’hui omniprésente. Construite en neuf chapitres, cette exposition vous propose de comprendre la vision avant-gardiste de cet artiste au travers une sélection de peintures, de dessins, de sculptures mais surtout par ses projets les plus « exploratoires » et ses collaborations avec des scientifiques, des architectes ou encore des chorégraphes de son époque.
Musée des Beaux-Arts de Quimper : André Marfaing En collaboration avec le musée des Beaux-Arts de Carcassonne, Le Musée des Beaux-Arts de Quimper consacre une exposition temporaire jusqu’au 26 mars 2018 au peintre André Marfaing, décédé en 1987. Tout le travail de ce peintre exceptionnel repose sur le mariage du noir et du blanc, de l’ombre et de la lumière, du plein et du vide. De ses aplats noirs surgit la luminosité du blanc et de ses aplats blancs s’entremêlent l’obscurité et l’intensité du noir. Au travers des peintures à l’huile, à l’acrylique et par le procédé du lavis (emploi d’un seul pigment, l’encre de Chine, délayé à l’eau), vous vous immergerez dans l’art abstrait qui vous fera vivre une expérience cognitive et sensorielle que le réalisme ne permet pas.
MAMC Saint-Étienne : « My Red Homeland », Anish Kapoor Pour son trentième anniversaire, le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne a donné carte blanche à l’artiste britannique Anish Kapoor pour réaliser son œuvre My Red Homeland exposée jusqu’au 8 avril 2018. L’exposition tire son nom de l’installation monumentale (12m de diamètre) créée en 2003 par l’artiste et qui sera le fil rouge de son exposition. Elle représente un conglomérat de matière rouge (cire et peinture à huile) lissée mécaniquement par un bras d’acier en son centre. Toujours de couleur rouge, la suite de son œuvre se compose de sculptures, plus particulièrement des concrétions de matières informes. Pour l’artiste, la couleur a avant tout une épaisseur que l’on se doit d’exploiter. À la fois déstabilisante et attirante, cette exposition n’aura pas fini de vous étonner.
Hôtel Départemental des Arts du Var : « Des villes et des hommes » Pour démarrer la saison 2018, la collection Florence et Damien Bachelot envahit les espaces de l’Hôtel Départemental des Arts du Var . 150 photographies essentiellement vintage se regroupent pour un parcours photographique social jusqu’au 22 avril 2018. Direction les États-Unis avec Bruce Davidson qui fige le quartier d’Harlem dans la période sixties, ou encore l’Europe avec Robert Doisneau et Brassaï qui – par la street photography – immortalisent la faune urbaine dans un romantisme d’époque. Comme son nom l’indique, l’exposition explore le thème Des villes et des hommes au travers la population française et américaine d’antan qui tente d’appréhender l’espace urbain en perpétuel changement et mouvement. Oppression, mystère, pouvoir, générosité seront entre autre des sujets abordés par les grands noms de la photographie (Gilles Caron, Luc Delahaye, Lewis W. Hine…) dans une approche soit humaniste, soit architecturale.