Aidants familiaux : quelles aides et ressources pour vous assister ?
Publié le - Mis à jour leDevenir aidant rémunéré
Vous êtes aidant familial et vous souhaitez connaître les mesures destinées à vous aider financièrement ? Vous pouvez être rémunéré par la personne aidée si elle dispose de ressources suffisantes ou si elle bénéficie de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) ou de la prestation de compensation du handicap (PCH), à condition que l’aidant ne soit pas le conjoint de l’aidé dans le cadre du mariage, d’un concubinage ou d’un PACS. Dans certains cas et sous réserve de plafond, la personne aidée peut avoir droit à une réduction d'impôt égale à 50% des dépenses engagées.
Lorsque l’aidant ne peut pas être salarié par son proche, il peut parfois être dédommagé à la hauteur de 3,65 euros par heure et de 5,48 euros s’il a cessé son activité professionnelle, sous réserve d’un plafond fixé à 941,09€ par mois.
Un complément à l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé peut également être versé par la Caisse d'allocations familiales (CAF). Son montant est plafonné à 1 096,50€ par mois, mais des majorations sont prévues selon les situations familiales et le handicap.
Chômage et prime d’activité
Un aidant familial salarié pour aider un proche peut acquérir un droit au chômage lorsque sa mission prend fin et si les conditions requises par le Pôle emploi sont remplies. Le motif de la rupture du contrat stipule alors un « licenciement pour un autre motif ».
Depuis 2016, la prime d’activité délivrée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) et la Mutualité sociale agricole (MSA) vient compléter les petits revenus professionnels. La demande peut être formulée en ligne ou directement dans le service concerné. Un certain nombre de conditions doivent être remplies dont ne pas percevoir un salaire supérieur à 1 500 euros mensuel. Tous les trois mois, le montant de la prime est recalculé en fonction des revenus.