Pourquoi souscrire une assurance ?
Les frais de décès peuvent atteindre rapidement 4 000 € pour une incinération et 7 000 € pour un enterrement. Dans la plupart des cas, ce sont les proches qui payent.
Il existe pourtant une alternative : l'assurance obsèques et ses 3 types de contrats :
- le contrat de prévoyance ;
- le contrat d'épargne ;
- le contrat prévoyant l'organisation des obsèques.
Contrats de prévoyance
Ce contrat permet de garantir le versement d'un capital au moment du décès.
L'assuré verse une cotisation dont le montant varie selon l'âge au moment de la souscription.
En principe, ce type de contrat ne nécessite pas de remplir un questionnaire médical. En revanche, il existe une limite d'âge comprise entre 75 et 85 ans selon les compagnies d'assurance.
Contrats d’épargne
L'assuré verse en une seule fois (à la souscription) une somme censée couvrir tous les frais. Cette somme sera revalorisée chaque année jusqu'au décès selon les engagements du contrat.
Ce contrat est accessible à tous et sans limite d'âge.
Pour souscrire une assurance obsèques, il est conseillé de s'acquitter de la cotisation en une seule fois. C'est la solution la plus économique si l'on dispose de la somme nécessaire.
Contrats prévoyant l’organisation des obsèques
Les contrats de prévoyance funéraire vous permettent de prendre, de votre vivant, toutes les dispositions nécessaires pour vos obsèques.
Ils garantissent le versement d'un capital dont le bénéficiaire est un opérateur funéraire habilité. Ce dernier garantit le financement des obsèques et le respect des volontés du souscripteur.
Les contrats obsèques peuvent être financés de plusieurs façons, selon votre rythme, en versements réguliers ou en versement unique.
Il paraît judicieux de confier le contrôle de la bonne exécution du contrat à une personne proche.
Il est possible que le capital garanti ne suffise pas à couvrir tous les frais malgré sa revalorisation annuelle. Le contrat peut prévoir que les prestations souhaitées seront bien prises en compte quel qu'en soit le coût, ou bien que les héritiers seront dans l'obligation de payer le complément sous peine de réduction des prestations.