Vous êtes tentés par un achat immobilier à l'étranger pour une résidence secondaire ou un investissement locatif ? Avant d'emprunter pour financer votre projet, renseignez-vous sur la législation locale de l'acquisition de biens. Certains pays réclament des taxes ou des autorisations aux étrangers pour leur permettre de devenir propriétaires sur leur sol. Procédures d’achat, règles de copropriété, droits de succession, procédures de rapatriement de capital et de transfert des devises doivent être passés au crible avant de vous lancer.
Emprunter en France
Afin de pouvoir accorder un prêt, les établissements bancaires français exigent une garantie. Il peut s'agir d'une hypothèque sur un bien que vous possédez déjà et qui se situe sur le territoire français ou d'un nantissement. Ce procédé prend la forme d'une assurance-vie, de bijoux ou d'autres biens de valeurs cédés à la banque en guise de caution.
Sans garantie et sans possibilité de retour en cas de crédit impayé, les banques n'accordent pas de prêts.
Par ailleurs, le bien doit se trouver dans un pays où la situation économique et politique est stable pour pouvoir recevoir l'aval d'une banque française.
Emprunter à l’étranger
Financer un bien immobilier auprès d’un établissement étranger donne accès à loi Scrivener qui protège les emprunteurs et les aide à choisir un prêt immobilier en connaissance de cause. Mais il est très probable que la garantie exigée réclame également une hypothèque. Dans ce cas, vous devez connaître la réglementation du pays en matière de crédit et vous faire conseiller par un notaire. Ce dernier, aidé par un homologue local, va pouvoir vous informer sur les droits et devoirs auxquels vous êtes soumis et vous apporter les solutions qui s'imposent.