Qu'est-ce que l'aspartame ?
Découvert en 1965 et autorisé en France en 1988, l’aspartame est un additif présent dans certains médicaments ainsi que dans des milliers de produits alimentaires étiquetés "à faible teneur calorique" ou "light" tels que :
- confiseries ;
- boissons ;
- yaourts ;
- sauces...
L’aspartame est 200 fois plus sucrant que le sucre traditionnel et beaucoup moins calorique.
Utilisé par plus de 90 pays, cet édulcorant a fait l’objet de nombreuses études, dont les plus récentes mettent en évidence ses effets toxiques sur la santé.
Aspartame : quels sont les dangers ?
L'aspartame est utilisé dans les produits light, destinés aux personnes qui surveillent leur ligne, pourtant cet édulcorant est accusé de faire grossir. Des chercheurs américains auraient démontré que la consommation d’aspartame augmente le taux d’insuline dans le sang et favorise le désir de manger, par entretien du goût sucré, ce qui entraine une prise de poids.
Des études menées par l'Insitut Ramazzini de recherche en cancérologie environnementale sembleraient démontrer que l'aspartame soit également responsable de bien d'autres problèmes de santé :
- maux de tête et vertige ;
- accouchements prématurés des femmes enceintes ;
- tumeurs au cerveau ;
- cancer du poumon et du foie...
Des rapports accablants sont régulièrement publiés mais ces derniers sont immédiatement démentis par d’autres études. Il est donc très difficile de connaître les dangers réels de l'aspartame. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation et du travail (ANSES) mène actuellement sa propre étude sur le sujet.
Aspartame et chaleur : une réaction chimique toxique
L'aspartame est également soupçonné de se dégrader sous l'effet de la chaleur et de provoquer une réaction chimique naturelle dangereuse. Lorsqu’il est chauffé, l’aspartame se dégrade. L'aspartame dégagerait alors le méthanol, qui se décomposerait ensuite en substances toxiques reconnues cancérigènes.
L’édulcorant perd son pouvoir sucré lorsqu’il est chauffé. La cuisine de l’aspartame est donc absolument à éviter.
Toutefois, toutes ces accusations sont considérées comme infondées par l'Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA).