Et si l'économie du partage n'était qu'une utopie ?
Publié leLe début d'une nouvelle ère
En raison de l'inflation et de la montée continuelle des prix, différents systèmes ont été mis en place, dont l'économie de partage ou collaborative. Cette alternative a en partie été rendue célèbre par la journaliste et théoricienne du mouvement de partage entre particuliers, Rachel Botsman.
L’économie du partage, la désillusion ?
En interrogeant certains pionniers ayant lancé des sites internet de partage d'objets, Rachel Botsman a malheureusement constaté que peu de personnes étaient réellement intéressées. Le fondateur de la plateforme Neighborrow affirme qu'au final, les personnes préfèraient acheter le produit dont ils avaient besoin au lieu de l'emprunter. NeighborGoods figure d'ailleurs parmi les derniers sites américains à encore proposer le prêt d'objets entre voisins, avec… seulement 10 000 membres actifs.
Certes, un réseau social de partage, à l'instar de Nextdoor aux États-Unis, a réussi à tirer son épingle du jeu en proposant continuellement de nouveaux concepts de prêt d'objets entre voisins. Malheureusement, l'utopie communautaire ayant servi de base à cette philosophie du partage semble bien lointaine.
Règne sans "partage" de l’individualisme
Depuis janvier 2014, Matthew Yglesias souligne que cette économie de partage est utopique et qu'il s'agit d'un contresens absolu. Dans les faits, aucune entreprise n'implique en effet réellement le partage. Reste maintenant à savoir si d'autres entrepreneurs parviendront prochainement à prouver le contraire via un nouveau concept pérenne.