La pêche à la traîne se pratique en bateau
Pas de traîne sans bateau. Tout le principe est de laisser son leurre ou son appât (souvent un vif) quelques dizaines de mètres derrière l'embarcation. On avance tout en prospectant les postes. Si la base de la technique est toujours la même, il faut adapter le matériel selon le poisson recherché. On distinguera ainsi la traîne en eau douce, la traîne en mer, et les techniques de traîne sous les tropiques. Dans cette dernière catégorie, on trouve une des techniques les plus connues, la pêche du marlin à la traîne.
La pêche à la traîne en eau douce
Dans les lacs et étangs, l'espèce la plus recherchée est le brochet. Mais attention, dans de nombreux lieux, la pêche à la traîne est souvent interdite. En revanche, dans certains hauts-lieux de la pêche du brochet, notamment l'Irlande, l'Espagne ou la Suède, on peut pratiquer ainsi.
En mer, sous nos latitudes
La pêche à la traîne est une méthode utilisée de longue date pour capturer le bar et le lieu. L'avantage est de pouvoir prospecter sur de longues distances. On augmente ainsi les chances de croiser la route du poisson.
De plus, la traîne peut s'avérer réellement supérieure à toutes les autres techniques, notamment pour le lieu. Il s'agit d'une technique que le pêcheur de France en mer doit absolument connaître.
En mer, sous les tropiques
C'est la méthode la plus simple pour capturer les grands poissons marins tropicaux. Mais attention, le matériel doit suivre, en particulier pour les poissons les plus puissants, tels les thons et les marlins. On peut également pêcher le tout-venant. Ainsi, la plupart des carnassiers marins se capturent facilement en traînant. Parmi les espèces recherchées, on notera le barracuda, la bécune, le wahoo, les différentes espèces de thazards (poissons apparentés au maquereau), les bonites, les carangues, et la liste est longue.
Présentation plus approfondie de la pêche à la traîne
Nous allons présenter plus en détails la pêche des espèces suivantes dans les articles liés :