Une capitale incontournable : Tokyo au Japon
Publié lePoints de vue sur la ville
Pour prendre de la hauteur à Tokyo, il est indispensable de passer par la “Skytree Tower”, la plus haute tour du Japon, dont la pointe culmine à 634 m. Située près du quartier traditionnel d'Asakua, la tour impressionne par sa verticalité. D'en bas, il est impossible d'en voir le sommet. A 350 mètres d'altitude, l'étage d'observation offre une vue dégagée de la ville. L'observatoire de Roppongi Hills est quant à lui l'observatoire à plate-forme ouverte le plus élevé de Tokyo. L'accès est payant à partir de l'observatoire de Mori Hills ou du musée d'art Mori. Pour profiter gratuitement d'une vue panoramique sur la préfecture de Tokyo, rendez-vous au siège métropolitain (Tocho) au petit matin ou en tout début de soirée, au moment du coucher du soleil. L'observatoire offre une belle vue sur la tour de Tokyo illuminée. En parlant de la Tour de Tokyo, elle n'a pas à rougir de ses 333 mètres d'altitude : depuis ses deux étages d'observatoire on peut apercevoir le Mont Fuji et la Skytree Tower pendant les journées éclaircies. Pour profiter d'une vue exceptionnelle sur le Mont Fuji, il faut se rendre au 25ème étage du Bunkyo Civic Center, dans l'arrondissement de Bunkyo. Ce bâtiment gouvernemental d'altitude modeste offre néanmoins un très beau panorama.Plats typiques et savoureux
Au Japon, la préparation et la consommation des repas font partie intégrante de la culture. Trois éléments sont à la base de la gastronomie japonaise : le riz, le soja et le thé. L'essence de la cuisine japonaise est dans l'art d'accommoder le riz. Si les repas sont servis avec un bol de thé vert, ils s'achèvent souvent avec un verre de saké, l'alcool de riz. Associé aux dieux, l'alcool de riz est une boisson nationale. Le saké est brassé comme de la bière, d'où son appellation de bIère de riz. Au niveau des plats typiques, le sukiyaki est le plat le plus emblématique. Ce drôle de pot-au-feu est composé de morceaux de viande bouillis dans un fond de sauce et trempés dans un jaune d'œuf battu. A Tokyo, le monjayaki est une sorte de crêpe garnie d'ingrédients (légumes, bœuf, etc.) préparée sur une plaque chauffante installée au centre de la table. Servies dans un grand bol de bouillon, les râmen (nouilles) sont accompagnées de viande et de légumes. Autre type de pâtes, les soba (nouilles de sarrasin) sont faites main et coupées. Elles se consomment chaudes ou froides, accompagnées de viande ou de légumes. Les soupes sont consommées à chaque repas, la plus célèbre est la soupe Miso, à base de pâte de soja fermentée. Traditionnellement servi au Nouvel An, le mochi (gâteau de riz gluant) se consomme grillé.
Lieux de fête
La vie nocturne tokyoïte est, sans surprise, très animée. Grouillante de monde de jour comme de nuit, la capitale nipponne ne dort jamais. Forte de ses centaines de restaurants, bars et clubs, Tokyo est une destination de choix pour les noctambules désirant vivre une expérience plurielle et sans limite. Si chaque quartier possède une forte identité, les trois quartiers les plus prisés pour sortir sont ceux de Roppongi, Shibuya et Shinjuku. Le quartier préféré des noctambules est sans conteste celui de Roppongi. Ancien quartier militaire après la Seconde guerre mondiale, il abritait une base américaine. Le quartier s'est développé selon les besoins en matière de divertissement des soldats. Assurément cosmopolite, le quartier foumille aujourd'hui de bars, clubs et restaurants qui en font la cible de prédilection des oiseaux de nuit. Au coucher du soleil, les fêtards se retrouvent au Roppongi Crossing pour débuter leur soirée.
Plus que partout ailleurs, on trouve à Tokyo des lieux de sortie foncièrement insolites et décalés. Le concept exporté de bar à chats permet de déguster une boisson chaude en compagnie de chats. Très populaire, le bar à chats s'est développé du fait de la difficulté pour les Japonais vivant dans de petits espaces d'accueillir un animal de compagnie. Au Neko café, on se déchausse et on s'installe pour lire des mangas à proximité de gros matous ronronnant. Attention, les chats sont les maîtres des lieux, il est strictement interdit de les déranger dans leur sommeil ou de les câliner brutalement. On en trouve dans les quartiers de Shibuya, Shinjuku et Ikebukuro. Encore plus déroutant : le bar à hérissons permet aux clients de venir boire un verre entouré de hérissons, à qui on attribuerait des vertus relaxantes. Certains cafés destinés à des fans de mangas ou de jeu vidéo proposent une ambiance de grande chambre d'adolescent : consoles à gogo, des décors de BD, etc. Certains cafés très prisés ne sont accessibles qu'au prix d'une longue file d'attente. A tester : le Gundam Café et le 8 Bit café. Dans la pure tradition du divertissement à la japonaise, les games centers sont des immeubles entiers intégralement dédiés aux jeux d'arcade, du simulateur de voiture aux machines à pince pour attraper des peluches. Reconnaissables au bruit dans les rues de Tokyo, les établissements consacrés aux jeux d'argent pullulent. Ils concentrent des machines à sous, des pachinkos, mélange local entre un flipper et une machine à sous. Les billes remplacent les pièces qui, en tombant, déclenchent une sorte de bandit manchot. Si trois symboles identiques apparaissent, un grand nombre de billes tombent. Elles ne peuvent pas être échangées contre de l’argent mais contre des cadeaux. Ces machines représentent la troisième source de revenus de l’industrie des loisirs au Japon. Autre chef-lieu du divertissement japonais : le karaoké. Il en existerait près de 10 000 dans tout le pays. A Tokyo, on en trouve de toutes sortes, plus exhubérants les uns que les autres : poussez la chansonnette avec un orchestre live, ou encore au sommet d'un immeuble, dans un décor loufoque et dans un jacuzzi. Pour vivre une expérience hors du commun à l'heure du dîner, le Robot Restaurant est le décor tout indiqué ! Sur un ring installé au centre de la salle, des robots s'affrontent sous les yeux hallucinés des touristes et des locaux. Un spectacle unique, à la croisée entre les univers des jeux vidéos et des mangas.
Où dormir ?
Hébergement insolite et typiquement japonais, le Capsule Hotel a fait son apparition à Osaka à la fin des années 1970. Le concept ? Vous dormez dans un espace pas plus large que ce dont vous avez besoin pour vous allonger. Initialement, ces hôtels étaient destinés aux travailleurs ou aux fétards ratant le dernier train et contraints de se loger dans l’urgence. Certains hôtels n’accueillent encore que des hommes. L’aspect atypique de l’hébergement séduit cependant de plus en plus les touristes et les femmes d’affaires. Les hôtels capsules sont équipés de casiers dans lesquels les visiteurs abandonnent leurs affaires encombrantes, et d’espaces collectifs (salon, salle de bain, sauna, etc.). L’offre de service varie d’un hôtel à l’autre. Les hôtels sont situés dans les grandes villes du pays. A Tokyo, la chaîne d’hôtels Capsule Inn est ouverte aux hommes et aux femmes de 10 h à 17 h. Ce concept, qui rencontre un succès croissant, n’a pas encore été exporté. Pour une offre d’hébergement plus conventionnelle et moins onéreuse, les auberges de jeunesse restent des bons plans. A Tokyo, le Space Hostel Tokyo accueille des visiteurs du monde entier et propose une gamme de services complète. Le Nui Hostel bar & Lounge se situe à proximité du métro Kuramae. Son bar propose une cuisine variée dont certains mets occidentaux, pour les voyageurs souffrant du mal du pays.
Un tour au musée
Sous de drôles d'airs de vaisseau spatial, l'Edo-Tokyo Museum est un symbole de la capitale. Le musée est consacré à l'histoire de la ville de Tokyo, anciennement "Edo". Il expose des costumes, objets et bâtisses grandeur nature retraçant plusieurs siècles d'évolution sociale et urbaine. Le week-end, des guides bénévoles abordent les visiteurs dans leur langue pour leur proposer une visite privée, au pas de course, à travers la foisonnante histoire de Tokyo. Ce musée est un incontournable lorsque l'on visite la ville. Bon plan : l’entrée est gratuite.
Le plus ancien musée du Japon a accueilli sa première exposition en 1872. Le Musée national de Tokyo a pour mission de collecter, conserver, restaurer, étudier et faire connaître le patrimoine culturel, artistique et archéologique du Japon et d’Orient. Son impressionnante collection de 114 000 œuvres (qui comprend une centaine de trésors nationaux), est la plus importante du pays. L'exposition permanente ne compte pas moins de 4 000 œuvres.
Méconnu des touristes, le musée en plein air l'Edo-Tokyo Open Air Architectural Museum se trouve dans un grand parc à l'ouest de Tokyo. Il comprend une dizaine de maisons construites entre le 17ème et le 20ème siècle, que l'on peut visiter à tour de rôle pour effectuer un spectaculaire voyage dans le temps. Dans les plus anciennes maisons, des bénévoles entretiennent le feu et offrent le thé aux visiteurs. Ce bijou caché est connu pour avoir inspiré Hayao Miyazaki lorsqu'il travaillait sur Le voyage de Chihiro.