Genou et arthroscopie
L'arthrographie est une technique chirurgicale permettant de réaliser des gestes chirurgicaux précis. Elle se pratique sous anesthésie générale ou sous péridurale lorsque l'articulation examinée se situe au niveau des membres inférieurs. Comment se déroule cet examen ? Le praticien effectue une première incision puis introduit un tube fin appelé arthroscope. Cet instrument est équipé d'un système d'éclairage et d'une mini-caméra, elle-même reliée à un écran de télévision qui va diriger le chirurgien durant l'opération. Il est également amené à faire une autre incision par laquelle du sérum physiologique va être injecté. Celui-ci va servir à gonfler l'articulation, et faciliter ainsi l'acte chirurgical. Les complications de l'arthroscopie sont rares. C'est une opération peu douloureuse nécessitant généralement une courte hospitalisation (24 heures).
Arthrose du genou
Les douleurs au genou peuvent avoir plusieurs causes, la plus courante étant l'arthrose. Cette pathologie se manifeste par une dégradation progressive du cartilage. A l'origine de cette usure cartilagineuse, on trouve le plus souvent un traumatisme, une rupture du ligament croisé, une infection, une inflammation, un dépôt de cristaux (la goutte), ou encore une maladie génétique telle que l'hémophilie.
L'arthroscopie est particulièrement indiquée dans les lésions du ménisque. Mais votre praticien peut vous la prescrire dans bon nombre d'autres cas, par exemple, si vous présentez :
- une rupture du ligament croisé antérieur (à l'intérieur de l'articulation du genou) ;
- un kyste du ligament croisé antérieur ;
- les pathologies affectant la membrane synoviale ;
- la maladie de Hoffa (inflammation du tissu adipeux du genou) ;
- des plicae (replis importants de la poche entourant l'articulation du genou) ;
- le syndrome du claquement (après une prothèse du genou) ;
- une nécrose osseuse sous-cartilagineuse.
Pathologies de la cheville
Par ailleurs, l'arthroscopie est utile dans le traitement chirurgical de la cheville, notamment en cas de traumatisme de la cheville, mais également dans les situations suivantes :
- greffe ostéochondrale ;
- évacuation des débris particulaires ;
- pathologies de l'astragale ;
- ablation de tissus inflammatoires ;
- séquelles de fractures ;
- résection osseuse.