Les banques doivent jouer le jeu
Vous hésitez à remplacer votre contrat d’assurance immobilière par un contrat moins onéreux ?
Votre banque se montre peut être réticente mais ne peut pourtant pas s’y opposer, dans la mesure où les garanties proposées par l’établissement concurrent sont équivalentes. La loi va, en effet, autoriser les emprunteurs à changer d’assurance immobilière au-delà des douze premiers mois prévus jusque-là par la loi Hamon. Il faudra ainsi attendre la date anniversaire de la souscription précédente pour lancer sa demande et patienter quelques semaines avant que son dossier soit finalisé. Il est donc recommandé d’anticiper la date anniversaire et de comparer les tarifs en amont afin de ne pas perdre de temps. Pour cela, n’hésitez pas à utiliser des comparateurs de tarifs ou à faire appel à un courtier.
Une liste de critères sur les garanties obligatoires, telles que le décès et l’invalidité, et sur les garanties facultatives, comme la perte d’emploi a été établie par le Comité consultatif du secteur financier (CCSF). Les établissements devront en sélectionner quinze et les présenter aux emprunteurs afin de les aider à faire leurs choix.
Un contrat personnalisé
Les tarifs des assurances bancaires sont des contrats de groupe négociés en commun pour tous les emprunteurs, quels que soient leur âge, leur profession ou la durée de leur emprunt. Ils sont donc peu avantageux, en particulier pour les jeunes. Les contrats individuels, en revanche, prennent en compte l’état de santé, l’âge ou encore la durée de l’emprunt de l’assuré. Ainsi, un non-fumeur engagé sur une période de 20 ans et âgé de moins de 40 ans sera davantage gagnant avec ce type de contrat.
Toutefois, les emprunteurs qui souhaitent changer de contrat doivent veiller à bien communiquer à l’établissement d’assurance le capital restant dû au moment de la souscription et non le montant initial emprunté, afin de bénéficier du meilleur taux possible.