Quels sont les avantages ?
On distingue deux sortes de contrats d'assurance dépendance : les contrats d'assistance et les contrats de prévoyance.
Les contrats d'assistance
Dans ce type de contrat, l'assuré bénéficie de plusieurs services, dont l'assistance à domicile : un simple appel téléphonique permet d'obtenir à tout moment, des secours d'urgence (pompiers, médecins, infirmiers...) ;
A signaler : certaines municipalités et associations proposent aussi un service de téléassistance, le plus souvent sous condition de ressources.
Services complémentaires : certains contrats d'assistance peuvent prévoir des prestations complémentaires, telles que : services médicaux (recherche d'une place dans un établissement hospitalier ou d'une aide à domicile, prise en charge d'un retour à domicile...) ; services non médicaux (petits dépannages, livraison de repas à domicile...).
Les contrats de prévoyance
En cas de perte d'autonomie consécutive à un accident ou à une maladie, l'assuré touche une rente mensuelle, jusqu'à son décès.
Le montant de la rente varie en fonction :
- du montant des cotisations versées : la rente sera d'autant plus importante que le montant de la cotisation, fixé au moment de la souscription du contrat, était élevé,
- du degré de l'état de dépendance de l'assuré : la rente sera d'autant plus importante que l'état de dépendance est grand.
Où s’adresser ?
Pour les contrats d'assistance, adressez-vous à un agent d'assurance ou directement à une compagnie d'assurance proposant ce type de contrat.
Pour les contrats de prévoyance, adressez-vous à un agent d'assurance ou bien, pour les cadres, aux caisses de retraite affiliées à l'AGIRC (qui regroupe les caisses de retraite complémentaire des cadres), celles-ci proposent, en effet, une assurance dépendance à tous leurs assurés.
La demande d'adhésion au contrat est, en général, automatiquement acceptée si le cadre répond aux cinq conditions suivantes :
- ne jamais avoir perçu de rente d'invalidité,
- ne jamais avoir perçu de rente accident du travail d'un taux supérieur à 40 %,
- ne pas être atteint d'une maladie donnant droit à l'exonération du ticket modérateur,
- ne pas être bénéficiaire d'une pension vieillesse au titre de l'inaptitude,
- ne pas avoir été hospitalisé plus de quinze jours consécutifs et ne pas avoir eu un arrêt de travail de plus de trois mois au cours des cinq dernières années.
Si toutes ces conditions ne sont pas remplies, ou si la demande d'adhésion est faite au-delà de trois mois après la mise en place du contrat par la caisse de retraite, ou au-delà de trois mois après le 50e anniversaire de l'intéressé, le cadre devra, répondre à un questionnaire médical pour être admis.