La gestion des tiers
Lorsque l’on est victime d’un sinistre, et notamment d’un dégât des eaux, le premier réflexe est bien entendu de contacter son assureur. Les choses peuvent néanmoins se compliquer lorsque le logement d’un tiers est impliqué. Un voisin non coopératif peut notamment refuser de signer le constat amiable ou de prendre rendez-vous avec les experts, ce qui ralentit évidemment les procédures et donc, l’indemnisation. C’est souvent l’escalade : lettre avec accusé de réception, consultation du syndic, mise en demeure... Dans certains cas, un recours aux tribunaux peut même s’avérer nécessaire.
La constitution du dossier
Lorsqu’un sinistre est constaté, et avant même de commencer à nettoyer et réparer les dégâts, il est nécessaire de prendre des photos pour justifier les dommages auprès des assurances. Ces photographies, accompagnées de factures, constitueront le dossier grâce auquel votre future indemnisation sera calculée. Certaines compagnies, particulièrement scrupuleuses, réclament un nombre incalculable de preuves d’achat, ce qui demande beaucoup de temps et d’énergie.
La négociation de l’indemnisation
On choisit souvent son assurance pour ses mensualités et le montant de sa franchise, mais il est aussi important de connaître la façon dont elle rembourse les dommages. En cas de mauvaises surprises et d’une indemnisation jugée trop basse, il est toujours possible d’effectuer un recours auprès de son assureur et de passer par ce que l’on appelle une contre-expertise. Dans ce cadre, deux experts (le vôtre et celui de l’assureur) se déplaceront pour faire une nouvelle expertise. Et quand la discussion avec son interlocuteur habituel n’est malheureusement plus envisageable, reste la solution de la médiation entre les deux parties grâce à l’intervention d’une structure spécialisée, ce qui sous-entend une négociation longue et complexe !