Histoire du chat balinais
Originaire des États-Unis, le balinais est une variété de chat à poils mi-longs proche du siamois. Des légendes racontent que cette race était sacrée pour les Thaïlandais. Elle fut importée par les Anglais vers la fin du XIXe siècle, séduits par cette race exotique. D’autres affirment que les balinais résultent d’une mutation génétique.
Au début indésirables en raison de leurs poils trop longs pour un siamois, Marion Dorsey, une éleveuse, estima toutefois qu’ils méritaient qu’on leur accorde de l’attention. Elle baptisa ses siamois "balinais" en raison du mouvement de leur corps qui rappelait celui des danseuses de Bali. La race de chat balinais ne fut reconnue que 30 ans après son apparition aux États-Unis, soit en 1970. Le balinais traditionnel a été croisé avec des siamois afin d’affiner sa silhouette, pour créer aujourd’hui le chat balinais moderne.
Aspect physique et caractère du chat balinais
La poitrine et les épaules du balinais sont généralement plus claires que les autres parties de son corps, notamment ses oreilles et ses pattes. Le chat balinais est reconnu pour son caractère sociable. Il s’entend bien avec la majorité de ses congénères. Comme son cousin siamois, le balinais peut se montrer agressif si un chat inconnu ne respecte pas son territoire. Il réclame peu d’attention même s’il n’aime pas rester seul. D’ailleurs, le balinais se démarque par son intelligence et sa vivacité. Affectueux, il s’avère un excellent compagnon pour les humains, notamment des personnes âgées qui adorent les câliner.
Entretien et soins du chat balinais
Malgré sa silhouette fine et souple, le balinais est de taille moyenne. Il mesure entre 30 et 35 cm au garrot et pèse entre 2 et 5 kg. En général, il peut vivre jusqu’à 15 ans. Sa robe soyeuse nécessite un coup de brosse régulier pour éviter la formation de nœuds. Contrairement aux autres races, il perd peu de poils durant la mue.
Comme les chats d’origine orientale, le balinais est sujet à l’amyloïdose, une maladie qui entraîne une insuffisance rénale chronique. Aucun traitement n’a encore été trouvé. Certaines études ont démontré que cette maladie est héréditaire.