Les abeilles, ces bienfaitrices
Comme tous les insectes pollinisateurs, les abeilles contribuent à la reproduction du règne végétal. Elles collectent du pollen sur toutes les plantes à fleurs. Ce faisant, elles participent à la biodiversité de la flore.
Leur rôle est d’ailleurs capital dans l’agriculture. Pour de nombreuses cultures, la présence de pollinisateurs est indispensable à la production de semences et contribue à une meilleure qualité germinative. C’est vrai pour le colza, par exemple, mais aussi pour beaucoup de fruits : pommes, pêches, fraises, melons…
Le pollen, nourriture des abeilles
C’est par besoin nutritionnel que les abeilles butinent.
Pour la colonie, celles-ci prospectent sur des distances de plusieurs kilomètres autour de la ruche. Leur but : ramener inlassablement le précieux pollen qui nourrira l’essaim.
Le pollen est récolté par les ouvrières qui les stockent sur les brosses de leurs pattes en formant des pelotes, et le ramènent à la ruche. Il servira à bâtir les rayons, à nourrir la reine et à constituer des réserves sous forme de miel.
Pour en savoir plus, consultez notre article sur la pollinisation.
Cultures attractives
A noter que les abeilles font partie des meilleurs insectes pollinisateurs. Elles ont la capacité de s’adapter très facilement à tous les types de végétaux et peuvent par conséquent butiner plusieurs types de fleurs au cours d’une saison.
D’autre part, elles se révèlent très fidèles à une espèce lorsqu’elles la trouvent à leur goût, ce qui permet une bonne pollinisation de l’espèce en question.
Quelles sont ces plantes qu’elle aime ? Des plantes sauvages mais aussi cultivées. Exemples :
- légumineuses : luzerne, sainfoin, trèfles, féverole, fèves, lupin, soja, etc ;
- colza, moutarde, navette, tournesol, maïs, etc ;
- cultures maraîchères : carotte, choux, poireau, échalote, navet, radis, oignon, concombre, cornichon, courgette, melon, pastèque, etc ;
- prairies avec légumineuses, pissenlit, etc ;
- cultures ornementales et florales ;
- plantes aromatiques, médicinales et condimentaires ;
- cultures fruitières : pommier, abricotier, amandier, cerisier, pêcher, poirier, prunier, châtaignier, cognassier, noisetier, olivier, agrumes, cassissier, groseillier, framboisier, fraisier ;
- vigne.
Gare aux traitements phytosanitaires
Lors de ses déplacements, l’abeille est exposée aux traitements phytosanitaires appliqués sur les plantes. Or elle est très sensible aux produits chimiques et peut être intoxiquée et mourir.
Pour sa survie, il convient donc d’éviter les traitements ou, au moins, de les limiter au strict nécessaire. Dans ce cas, pour limiter les risques encourus, il est nécessaire de bien choisir son produit, d’adopter des règles de bonnes pratiques lors des pulvérisations, notamment en respectant des doses et les dates d’intervention (à réaliser hors périodes de butinage).