Bienfaits du sport sur l’enfant
Faire du sport dès le plus jeune âge est vivement conseillé pour l’intégrer aux rythmes de l’enfant. Tant sur le plan psychologique que physique, les bienfaits ne sont plus à démontrer : s’entretenir, se renforcer, améliorer son équilibre, sa souplesse et sa coordination mais aussi se socialiser, développer l’estime de soi et des autres, apprendre des règles de vie comme le partage ou l’esprit d’équipe, etc…
Evaluer sa motivation
Pour être sûr que vous avez fait le bon choix d’activité, il faut que votre enfant ait de l’envie et du plaisir dans la pratique hebdomadaire. Le forcer à aller à son cours de sport ne le poussera qu’à être motivé à arrêter à l’adolescence.
Il est possible de tester les activités au cours des vacances ou bien à la rentrée.
Laisser votre enfant hésiter
Il n’y a rien de grave à tâtonner avant de trouver le sport qui lui convienne et peut-être même qu’aucun ne lui ira définitivement : il sera un touche-à-tout. L’important est de persévérer et de ne pas abandonner en cours d’année. L’enfant doit apprendre à tenir son engagement tout au long de la saison.
Renseignez-vous également auprès des différents établissements. Certains proposent plusieurs activités pour une seule inscription.
Apprendre le goût de l’effort
Ce n’est pas parce que votre enfant n’est pas le meilleur du cours qu’il faut vous décourager ni le laissez se décourager. La progression est plus longue pour certains. Tous ne peuvent pas être des Zidane ou des danseurs étoile, le sport est avant tout un moment ludique.
A chaque âge son sport
Avant 5 ans, il s’agit surtout de le familiariser avec l’activité et de le socialiser. Les baby sports sont un moment de partage entre le parent et l’enfant.
Entre 5 et 8 ans, souplesse, adresse et équilibre ne demandent qu’à progresser. Pensez aux sports dits "symétriques" : danse, ski, gym, natation, équitation…
De 8 à 13 ans, le goût de la compétition s’affine, les capacités deviennent considérables et les enfants peuvent se lancer des objectifs et travailler en conséquence.
A partir de la puberté, les changements physiques et physiologiques peuvent perturber la progression sportive. Il faut accompagner l’enfant et l’emmener voir un médecin si la situation le demande.
Et à chaque personnalité aussi
D’un caractère timide ou réservé, encouragez-le vers un sport collectif ou de contact.
Indépendant, il préférera sûrement les sports techniques et/ou individuels, comme l’escrime, le tennis ou l’équitation.
Pour les bagarreurs ou les hyperactifs, il faut canaliser leur énergie, se dépenser et apprendre les règles : rugby, foot, kayak, hockey…
Les indécis trouveront leur bonheur dans l’athlétisme, de nombreuses spécialités feront varier les plaisirs : vitesse, endurance, saut, lancer…