Le métier d'aiguilleur du ciel
Contrôleur aérien
Du haut de sa tour, l'aiguilleur du ciel contrôle le trafic aérien.
Il partage les commandes électroniques et informatiques avec un binôme : l'un est à la radio, l'autre au radar.
En contact permanent avec les experts de la météo, il surveille les conditions de vol des avions.
Copilote au sol
L'aiguilleur du ciel communique avec les pilotes et les oriente selon les plans de vol.
Il les informe en temps réel des éventuels changements de données et les accompagne dans leurs manœuvres : atterrissage, décollage, changement de trajectoire...
A noter : le trafic en France est l'un des plus denses du monde : 4 000 aiguilleurs du ciel guident jour et nuit 1,7 million de vols par an.
Les qualités pour être aiguilleur du ciel
Expertise technique
L'aiguilleur du ciel doit maîtriser des outils informatiques de pointe.
Au-delà du savoir scientifique, la maîtrise de l'anglais est obligatoire : c'est la langue universelle des messages aériens et celle qui est utilisée entre la tour de contrôle et l'équipage de l'avion.
Rapidité d'analyse
Le métier exige un esprit d'analyse aiguisé et une capacité de décision importante.
Il faut être capable d'anticiper tous les scénarios possibles pour être en mesure de proposer des solutions adaptées dans un délai très court.
Résistance physique et nerveuse
L'aiguilleur du ciel tire la sonnette d'alarme en cas de problème : c'est une lourde responsabilité.
Aux commandes durant 8 à 12 heures, de jour comme de nuit, même le week-end, il doit être capable de résister à la pression et garder son sang froid en toute circonstance pour guider l'avion jusqu'à sa destination.
Devenir aiguilleur du ciel
Bac S recommandé
Le bac scientifique est fortement conseillé.
L'aiguilleur du ciel est recruté sur concours, accessible 2 ans après le bac.
Une seule école : l'ENAC
Après réussite au concours, la formation de l'Ecole nationale de l'aviation civile dure 3 ans. A la sortie, l'emploi est garanti !
Une formation continue
A la sortie de l'école, 2 à 3 années d'entraînement sont nécessaires pour être parfaitement opérationnel et autonome.
Ensuite, et tout au long de sa carrière, l'aiguilleur du ciel suit un programme de formation continue.
A noter : 90% des admis sont issus de classes préparatoires scientifiques.
Salaire et perspectives d’évolution
Un salaire dès la formation
Fonctionnaire à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), l'aiguilleur du ciel est rémunéré dès le début de ses études : 17 500 € annuels bruts la 1re année, 23 000 € la 2e année et 28 400 € la dernière année.
Avec environ 50 000 € bruts par an à ses débuts, l'aiguilleur du ciel gagne de l'avancement au fur et à mesure de sa carrière. Après 10 ans d'ancienneté, il peut prétendre à un salaire annuel brut de 80 000 €, voire plus.
Exercer partout en France
Le métier d'aiguilleur du ciel s'exerce dans tous les aéroports et dans les centres régionaux de contrôle aérien : Athis-Mons, Aix, Bordeaux, Brest et Reims.
Des perspectives dans l'armée
Des possibilités d'évolution existent au sein de l'aviation civile mais aussi dans l'armée.
Contenu mis à jour le 06/07/2012