Choses à ne pas faire
Vous avez décidé de le/la quitter ? Ne lui annoncez pas n'importe comment.
Toute rupture qui n'est pas faite personnellement peut être considérée comme un acte de faiblesse : texto, téléphone, mail, lettre, carte postale, fax, intermédiaire... sont donc à proscrire.
Permettre à l'autre de vivre sa douleur est aussi une marque de savoir-vivre. On a parfois la tentation de vouloir faire sentir à l'autre qu'on souffre également : vous le/la quittez, le fait que vous souffriez n'est pas son problème. Évitez de vous arracher les cheveux en vous lamentant que vous êtes le/la pire, que vous êtes horrible, qu'il/elle mérite mieux que vous...
Bien rompre
La seule façon d'être élégant(e) dans la rupture, c'est d'affronter celui/celle que vous quittez, de le/la regarder droit dans les yeux, et de lui dire : « Je te quitte ».
Annoncez-lui cela en privé : il/elle doit pouvoir crier, pleurer et exprimer ses émotions à son aise.
Si vous le pouvez, choisissez votre moment : qu'il/elle n'ait pas un examen crucial juste après, ou un repas de famille inéluctable.
Expliquez-lui vos motivations : il/elle a le droit de comprendre.
Vous pouvez évoquer votre tristesse, mais, dans ce domaine, laissez-lui la vedette.
Laissez-le/la vous détester, s'il/elle le choisit. Vous le/la quittez, vous l'expulsez de votre vie : vous devriez souhaiter qu'il/elle refasse sa vie le plus rapidement possible. S'il/elle vous hait, tant mieux : il/elle pourra tourner la page plus vite.
Les cadeaux de rupture n'existent pas.
Quittez-le/la, et allez-vous-en : ne prolongez pas le drame, laissez-le/la vivre sa tristesse et commencer le processus du deuil. C'est dur, mais vous noyer tous deux dans une mer de larmes n'aide personne.