La composition d’une éolienne
Pour comprendre le fonctionnement de cet appareil, il est primordial de connaître les éléments qui la composent. D’abord, il y a le rotor qui est placé en hauteur. Cette partie rotative est composée de pales qui tournent en fonction de l’énergie cinétique du vent. Celles-ci peuvent atteindre une vitesse de 5 à 25 tours par minute.
La nacelle, elle, est soutenue par le mât et contient différents éléments mécaniques. Elle est composé notamment d’un multiplicateur, d’un refroidisseur, d’un para-foudre… et supporte le moyeu (ou nez) et le rotor.
Enfin, la tour, composée du mât, est le pilier de l’éolienne et assure le rôle de support de la nacelle. Il peut mesurer jusqu’à 130 m de hauteur et 7 m de diamètre et comprend un transformateur et un système de commande électrique. Une base circulaire en béton armé maintient l’ensemble de la structure.
Fonctionnement d’une éolienne
En principe, le fonctionnement des pales est identique à celui des ailes d’un avion. En effet, une force aérodynamique est créée grâce à la différence de pression entre les deux faces d’une pale. Sur certaines éoliennes, un multiplicateur accélère le mouvement de rotation du rotor. Il peut atteindre les 1500 tours/min. Ces pales permettent de transformer l’énergie cinétique du vent en énergie. Une éolienne est capable de générer une tension électrique de 690 V.
À cette étape, l’électricité reste encore inutilisable. Le procédé continue en passant par un convertisseur. Cet appareil permet d’obtenir un courant alternatif. Une fois traité par un transformateur, sa tension augmente à environ 20 000 V. L’électricité est alors transmise à travers un câble enterré vers un poste de transformation. Après cela, elle peut être distribuée chez vous.