Quand tondre la pelouse ?
Tondre régulièrement sa pelouse permet de limiter considérablement l’apparition et la prolifération des mauvaises herbes. De plus, entretenir et tondre son gazon contribue grandement à son esthétique.
Quel que soit le type de tondeuse pour lequel vous aurez opté (tondeuse autoportée, à batterie ou à essence, robot de tonte, tracteur de pelouse, etc.), la fréquence de la tonte dépend essentiellement du moment de l’année où elle a lieu : de mars jusqu’à juin, les spécialistes recommandent de passer la tondeuse une fois par semaine alors qu’entre juillet et octobre, une tonte toutes les deux semaines suffit.
Attention, il est déconseillé de passer la tondeuse trop souvent comme de couper son gazon trop court : opter pour une hauteur comprise entre 6 et 8 cm permettra à votre pelouse de conserver l’humidité dont elle a besoin et de résister à une éventuelle sécheresse. De même, évitez, dans la mesure du possible, de tondre votre pelouse si celle-ci est mouillée.
Le choix de la motorisation d’une tondeuse varie selon la superficie de votre terrain. Pour une surface à tondre n’excédant pas 800 m², un modèle électrique ou à batterie conviendra parfaitement. Au-delà et jusqu’à 2 500 m² de terrain, optez plutôt pour une tondeuse à motorisation thermique, c’est à dire équipée d’un moteur à essence. Dans le cas où votre surface à tondre tiendrait davantage du terrain de golf que de la simple pelouse (> 2 500 m²), nous vous conseillons d’investir dans un tracteur de pelouse.
Quand faut-il arroser sa pelouse ?
La fréquence à laquelle il est conseillé d’arroser son gazon (afin d’éviter qu’il ne jaunisse) est en fonction de la température extérieure. De l’avis des spécialistes, entre 2 et 3 sessions d’arrosage hebdomadaires suffisent à conserver un beau gazon. En revanche, au-dessus de 25°, il est préconisé d’arroser sa pelouse tous les soirs. Comptez environ 5 litres d’eau par m² de terrain à arroser.
Enfin, il est préférable de concentrer l’arrosage sur la zone racinaire de l’herbe. Préférez ainsi les systèmes d’irrigation au goutte à goutte aux modèles oscillants. Jusqu’à 50% de l’eau délivrée par un système d’arrosage automatique est susceptible de disparaître, par simple évaporation. Pour ce qui est de l’eau que vous utiliserez afin d’arroser votre gazon, préférez l’eau de pluie à l’eau du robinet. Récupérer les eaux pluviales via un système de cuve enterrée ou l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie vous fera non seulement réaliser de précieuses économies mais vous permettra aussi d’éviter tout gaspillage inutile. L’eau étant en passe de devenir une denrée rare, il est important de la préserver au maximum.
Paillage de la pelouse
Composé de débris végétaux issus des tailles des arbres et arbustes, des tontes de gazon et des désherbages non traités que l’on aura déposés sur un sol humide et préalablement biné, le paillage :
- limite considérablement les risques d’évaporation ;
- évite que l’eau d’arrosage ne se disperse ;
- ralentit (à défaut d’empêcher) la pousse des mauvaises herbes.
De même, les professionnels mettent en avant la nécessité de permettre à son gazon de s’aérer convenablement. Pour ce faire, munissez-vous d’une binette et perforez le sol de votre pelouse sur une profondeur de 5 cm environ. La pénétration de l’eau d’arrosage mais aussi des engrais, des différents éléments nutritifs et de l’air s’en trouvera facilitée.
Enfin, pensez à scarifier votre gazon à l’automne et au printemps. Scarifier consiste à éliminer l’accumulation de déchets d’herbe coupée, de mousses, de résidus de tonte et de racines mortes qui étouffe littéralement votre gazon. Si vous êtes allergique au râteau, des scarificateurs électriques et/ou thermiques sont vendus dans le commerce.
Comment protéger sa pelouse ?
Les mauvaises herbes
Lutter contre l’apparition et la prolifération est l’un des premiers commandements auxquels doit se conformer tout possesseur de gazon. Une fois le printemps venu, les spécialistes recommandent d’appliquer un désherbant sélectif entre 3 et 4 jours après avoir tondu. Ce traitement a pour but à la fois de d’éliminer les mauvaises herbes (trèfles blancs et autres hôtes indésirables de nos pelouses) mais aussi de prévenir leur (ré)apparition.
La mousse
Contre la mousse et les lichens, il convient de prodiguer des soins adaptés à la pelouse victime de leur invasion. Là où les mousses prolifèrent, l’état nutritif du sol laisse généralement à désirer et son taux d’acidité est trop élevé. Un apport en calcaire effectué via l’épandage (tous les 2 ans, entre février et mars) de chaux granulée réglera le problème. Et l’utilisation d’un engrais spécial pourra également ramener à un niveau normal le niveau nutritif du sol de votre pelouse.
Les maladies
La plupart des maladies qui affectent le gazon (fil rouge, helminthosporiose, fusariose rouille, "ronds de sorcières", oïdium, etc.) sont le plus souvent provoquées par la présence de champignons. C’est pourquoi, outre une bonne aération, ce sont principalement des traitements à base de fongicides qui sont recommandés afin de retrouver une pelouse en parfaite santé.
Les nuisibles
Rien de tel qu’une taupe pour transformer votre pelouse en véritable champ de bataille… Heureusement, il existe des plantes dont ces petites bêtes ont horreur : l’euphorbe, les jonquilles et les jacinthes en font partie. Il est aussi possible de tenir les taupes à distance de son gazon en utilisant des granulés répulsifs, en installant des appareils émettant des ultrasons (entre 20 et 50 €) ou en plaçant des pièges.
Enfin, si en dépit de tous vos efforts, les taupes persistent à creuser des galeries dans le sous-sol de votre pelouse, vous pouvez faire appel aux services d’un professionnel dont c’est le métier de vous en débarrasser.
Pourquoi c’est important de passer le rouleau
En plus de contribuer à aplanir le sol de votre pelouse, passer le rouleau entre 2 et 3 fois par an (en février-mars, puis en mai-juin et enfin juste avant que l’hiver ne s’installe) épaissit votre gazon. Veillez toutefois à ne pas opter pour un rouleau dont le poids dépasserait les 80 kg environ. Le passage du rouleau, à l’approche des grands froids, permet de durcir la terre et, par conséquent, d’en ralentir le gel mais risquerait de trop tasser le sol de votre pelouse s’il était trop lourd.
Entretenir sa pelouse : combien ça coûte ?
S’il est possible de tondre soi-même sa pelouse, beaucoup d’entre nous préfèrent confier cette tâche à un professionnel qui disposera non seulement de l’expertise nécessaire mais aussi de l’équipement requis. La plupart des entreprises spécialisées dans la tonte des pelouses pratique des tarifs dégressifs.
Pour un terrain d’une superficie inférieure à 250 m2, il vous en coûtera environ 0,50 € du m² (main d’œuvre, ramassage et évacuation de la coupe compris). En revanche, pour une superficie comprise entre 1 500 et 2 000 m², les prix ne seront plus que 0,15 € par m².