Quand parle-t-on de retard de croissance intra-utérin (RCIU) ?
Lorsque les mesures d'un bébé (longueur du fémur, estimation pondérale...) sont insuffisantes par rapport à l'avancée de la grossesse, on parle de retard de croissance intra-utérin.
Il faut savoir que la croissance du fœtus dépend du placenta. Celui-ci résulte, quant à lui, de la qualité de l'implantation de l’œuf au début de la grossesse.
Cependant, le placenta n'est pas le seul responsable d'un retard de croissance et les origines d'un tel problème peuvent être multiples.
Origines du retard de croissance intra-utérin
Les origines d'un RCIU peuvent être aussi diverses que variées. Dans de nombreux cas, le retard de croissance est lié à un mauvais fonctionnement du placenta. Ce dernier n'assure alors pas correctement les échanges entre la maman et le bébé.
Des maladies virales ou encore chromosomiques peuvent aussi causer un retard de croissance. Pour les détecter, des examens comme l'amniocentèse et autres sont nécessaires.
Le tabagisme et l'alcoolisme font aussi partie des causes fréquentes de retard de croissance in utero.
L'hypertension, l'âge, des pathologies rénales ou encore l'usage de drogue(s) peut aussi être à l'origine d'un retard de croissance du fœtus.
Cependant, dans un tiers des cas, on ne trouve pas d'explication au RCIU qui reste un problème relativement méconnu.
Conséquences possibles d'un RCIU
En fin de grossesse, un RCIU peut avoir des conséquences sur l’irrigation en oxygène du placenta et donc sur le fonctionnement des organes vitaux du bébé. Celui-ci est considéré en souffrance et peut en mourir. L'accouchement doit alors être déclenché.
Pour un bébé dont le poids de naissance est situé entre 2 et 2,5 kilogrammes, les risques de complications sont minimes. En-dessous de 2 kilogrammes, il peut souffrir de déshydratation ou encore d'hypoglycémie. Une surveillance attentive est nécessaire.