1. Le saut à l'élastique
Bien qu’il s’agisse d’un grand classique, le saut à l’élastique n’a jamais autant eu la cote. Il faut en effet avoir le cœur solidement accroché pour s’abandonner à la discipline. Fermement harnaché à un élastique par le torse ou à la cheville, l’intrépide sauteur se lance dans le vide à partir d’un pont, ou d’une plateforme en hauteur – généralement située à une vingtaine de mètres du sol. Par mesure évidente de sécurité, le saut à l’élastique se pratique avec un encadrement rigoureux – moniteurs, grutiers, matériel homologué, etc. S’il ne s’agit pas du sport le plus extrême, il n’en demeure pas moins l’un des sports les plus spectaculaires, ne serait-ce que par la prise de risque qu’il implique.
2. Le funambulisme
Le funambulisme consiste à marcher sur un fil, tendu au-dessus du sol. C'est donc une discipline qui impose de travailler son équilibre ! En version extrême, ledit fil se retrouve tendu entre deux parois du Grand Canyon, au-dessus des chutes du Niagara ou entre deux gratte-ciels new-yorkais. Les funambules d’altitude, ou highliners effectuent des traversées spectaculaires en pleine nature. Le record du monde de traversée en altitude est de 1 600 mètres, à 600 m au-dessus du sol. Il est détenu par Friedrich Kühne, un étudiant allemand de 27 ans. En mai dernier, il a traversé les 1 600 mètres qui séparent deux sommets de Saint-Jeannet et Vence (Alpes- Maritimes) en deux heures.
3. L'escalade
En salle ou en plein air, l’escalade est un sport exigeant, même s'il peut être pratiqué dès le plus jeune âge. Les grimpeurs aguerris et aventureux le pratiquent en extérieur, sur des pistes naturelles avec le matériel adéquat. Certains amateurs de sensations fortes n’hésitent pas à se mesure aux reliefs de la ville, avec ou sans filet. L’ « urban climbing » est ainsi une discipline vertigineuse, qui attire autant les acrobates que les esthètes. Mais qui n'est toutefois pas sans danger : en janvier 2017, le jeune photographe et grimpeur urbain Maxime Sirugue s'est tué en escaladant un pont lyonnais, pour immortaliser les hauteurs de la ville.
4. Le base jump
Au panthéon extrême de la chute libre, le base jump culmine sans égal. Ce sport sensationnel consiste à sauter, en chute libre donc, d’un point situé entre 1500 et 50 mètres du sol, équipé d’un parachute ou d'une combinaison spéciale que l’on appelle le wingsuit. Le base jumper ne déclenche son parachute qu’après quelques secondes. Le saut est court et la vitesse de la descente peut s’élever jusqu’à 200 km/heure. De quoi atteindre le point culminant des sensations fortes. Réservé aux têtes brûlées, le base jump est le cinquième sport le plus meurtrier au monde.
5. Le wakeboard
Dans la grande famille des sports de glisse, le wakeboard apparait comme un hybride entre le ski nautique et le surf. Relié par une corde à un bateau à moteur, le sportif effectue des figures sur une planche dont le gabarit oscille entre celui d’un snowboard et celui d’une planche de surf – entre 130 cm et 147 cm de long. Deux fixations pour les pieds permettent au wakeboarder de s’accrocher à la planche pour pouvoir la soulever et effectuer des figures. Un sport idéal pour une bonne dose de sensations fortes en période estivale.
6. Le barefoot
Autre cousin un peu curieux du ski nautique, le barefoot se pratique sur l’eau, à l’aide de la traction d’un petit bateau à moteur. Contrairement aux disciplines de la même famille, nul besoin du support d’une paire de skis ou d’une planche : le barefoot se pratique pieds-nus. Un drôle de sport, plutôt extrême, puisque les vitesses peuvent atteindre 75 km/heure.
7. Le skysurf
Comme son nom l’indique, le skysurf est une discipline de haut vol, qui allie le surf et l’altitude. Le skysurfer effectue des figures acrobatiques dans l’air, à l’aide de sa planche de surf, fixée à ses pieds. Par mesure de sécurité, le surf est équipé d’une poignée qui permet au sportif de s’en défaire en cas de problème ou lors de l’atterrissage. Si la discipline ne bénéficie plus de la vitrine d’une compétition officielle depuis 2008, elle reste époustouflante. La pratique de ce sport nécessite une excellente maîtrise des techniques de parachutisme.
8. La streetluge
Une route goudronnée en pente et une luge suffisent à générer une bonne dose d’adrénaline. En fait de luge, la streetluge est un long châssis d’environ 150 centimètres qui repose sur une structure avec des roulettes de type skateboard. En acier, en bois ou en aluminium, la structure comprend des poignées, un appui-tête ou encore des cale-pieds. Équipés comme des motards, les pratiquants dévalent la pente allongés sur leurs châssis. Ils freinent avec leurs chaussures sous lesquelles sont collés des freins, fabriqués à partir de gomme de pneumatique sans structure métallique. Le sport se pratique avec un encadrement strict, sur une route fermée à la circulation.
Le record de vitesse de descente en streetluge est détenu par un Québécois, qui a dévalé la pente de la route des éboulements au Québec à plus de 157 km/heure.
9. Le kayak en cascade
Quoi de mieux qu’une descente de 20 mètres de haut pour communier avec la force vive de la nature ? Le kayak de descente atteint son apothéose avec cette discipline, qui se mesure aux torrentiels bras d’eau des cascades. Ce sport extrême est réservé aux kayakistes avertis, familiers des descentes en eaux vives et cascades. Sans fédération officielle, on estime que le kayak en cascade est pratiqué par 200 personnes à travers le monde.
10. Le moto-cross extrême
Dernière discipline de notre sélection, le moto-cross extrême se pratique sur circuit préférablement accidenté. Les sauts périlleux et les virages secs s’enchainent par goût du frisson et pour le plaisir des yeux. Les pratiquants de moto-cross extrême sont emmitouflés dans une série de protections vitales – casque, gants, ceinture dorsale, coudières, lunettes, etc. Si, côté gradins, le spectacle est stupéfiant, sur le terrain la discipline est assurément périlleuse.