Un matériel léger pour se déplacer facilement
Pour pouvoir marcher – ou ramer ! – longtemps et souvent dans des endroits peu commodes, la pêche à rôder oblige à s’équiper léger. Le but de cette pratique est de pouvoir aborder facilement des postes difficiles d’accès, envahis par la végétation et peu fréquentés par les pêcheurs. L’idéal est donc de pouvoir ranger tout le matériel dans ses poches. Pour cela, il faut disposer :
- D’une canne réglable ou télescopique, pourquoi pas fluo, qui n’excède pas 4 mètres.
- D’un moulinet ultra-léger muni d’un frein arrière, qui va porter un fil de pêche d’un diamètre compris entre 16 ou 18/100.
La pêche à rôder privilégie les appâts naturels. Le pécheur opte donc pour des vers de vase, des asticots et autres larves aquatiques qui vont servir à attirer le poisson.
Une approche discrète pour maximiser l'effet de surprise
Toute la technique de la pêche à rôder repose sur la ruse et sur la discrétion. Il s’agit, en effet, de surprendre le poisson là où il s’y attend le moins. Une fois l’endroit propice repéré, à l’issue d’une longue prospection, le pêcheur doit se dissimuler en s’aidant de la végétation et éviter de créer une trop grande ombre portée sur l’eau.
Effectuer des essais en surface pour tester le comportement et les couleurs du leurre dans l'eau est indispensable. Ensuite, il faudra s’assurer que ce dernier soit toujours placé dans le sens du courant. Si l’envoi de l’esche réclame toujours beaucoup de dextérité, sa pose dépend de la variété de poisson recherché et du type d’eau (courant ou eau calme). Pèche au ver roulé, au ver longue coulée, au ver à la sondée ou au ver manié : on distingue ainsi plusieurs méthodes pour disposer l’appât dans l’eau.
Plus naturelle, cette technique de pèche est de plus en plus pratiquée. Les adeptes apprécient particulièrement ses différentes approches et surtout les sensations qu’elles procurent.