Peut-on travailler si l’on touche l’AAH ?
La personne en situation de handicap peut cumuler sa rémunération (vosdroits.service-public.fr) avec l’AAH versée par la Caisse d'allocations familiales. Il existe alors plusieurs cas de figure : le travail en milieu ordinaire et le travail en ESAT (établissements et services d'aide par le travail).
Le travail en milieu ordinaire
Il s’agit d’un travail classique, en tant que salarié ou indépendant.
Si la personne handicapée travaille en milieu ordinaire, elle doit remplir tous les trimestres une déclaration de revenus à la CAF.
Les six premiers mois de la reprise d’activité, l’allocataire perçoit l’intégralité de l’AAH. Après cette période de 6 mois, un cumul partiel est possible et calculé selon que les revenus sont inférieurs ou supérieurs à 30% du SMIC.
Le travail en ESAT
Les personnes admises en établissements et services d’aide par le travail peuvent également continuer à percevoir l’AAH.
Le calcul de l’allocation est examiné au 1er janvier, ou dès l’admission en ESAT si le travailleur débute en milieu d’année.
L’attribution de l’AAH est suspendue lors de l’admission en ESAT : un montant forfaitaire est alors mis en place pour le calcul de l’allocation. Au bout d’une année civile de travail en ESAT, c’est la rémunération garantie qui intervient dans le calcul de l’AAH.
Le montant de l’AAH cumulé à celui de la rémunération garantie ne peut pas excéder 100% du SMIC pour une personne seule (plus 15% du SMIC par enfant). Si le total dépasse 100% du SMIC, le montant de l’AAH diminue.