Qui est concerné ?
C'est votre entreprise qui décide de mettre en place un PERCO. Vous pouvez y adhérer si vous le souhaitez ; vous avez 15 jours pour donner une réponse à partir du moment où vous êtes informé. Votre employeur peut demander un minimum d'ancienneté de 3 mois.
Dans les entreprises de moins de 250 salariés, le PERCO est également ouvert au chef d'entreprise et à son conjoint collaborateur ou associé, au président, directeur général, gérant ou membre du directoire de l'entreprise.
Comment est-il alimenté ?
Vous pouvez vous-même verser de l'argent sur votre PERCO sans dépasser 25 % de votre rémunération brute annuelle.
Votre employeur peut lui aussi effectuer des versements (nommés "abondements") et un versement complémentaire issu de la participation, limité à 6 007,68 € par an et ne pouvant excéder le triple de la contribution du salarié au plan.
Si vous quittez l'entreprise, vous pouvez continuer à verser de l'argent sur le PERCO, sauf si vous avez accès à un nouveau PERCO chez votre nouvel employeur, mais l'ancien employeur ne peut plus abonder le plan.
Comment fonctionne le PERCO ?
Les fonds que vous placez sur le PERCO sont bloqués jusqu'à votre départ en retraite. Ils sont engagés dans des organismes de placement collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) ou dans des entreprises solidaires. Votre employeur doit vous proposer différents investissements avec des profils différents.
Comment récupérer votre argent ?
Deux possibilités s'offrent à vous lorsque vous prenez votre retraite en optant :
- pour une "sortie unique", qui vous permet de récupérer en une seule fois les sommes épargnées ;
- pour la "sortie progressive" : vous percevez alors des rentes plus faiblement taxées que celles servies par le PERP (plan d'épargne retraite populaire).
Pouvez-vous "casser" un PERCO ?
Avant le départ à la retraite, vous avez la possibilité de débloquer les sommes versées uniquement si :
- vous achetez votre résidence principale ou vous effectuez des travaux de remise en état après une catastrophe naturelle ;
- vous ne touchez plus l'assurance-chômage ;
- vous êtes en situation de surendettement ;
- votre conjoint ou vos enfants décèdent ou sont déclarés invalides.