1. Le choc et l’incrédulité
La nouvelle apprise, un sentiment de flottement s’empare de la personne en deuil. Des manifestations physiques accompagnent cette phase de choc : rythme cardiaque qui s’accélère, sueurs, rougeur, agitation, … et toute manifestation qui traduit un état d’inquiétude et de stress. La personne est sidérée, comme si le temps était, en partie, figé.
2. Le déni de la mort
Une fois l’état de choc passé, la personne refuse la réalité de la perte. Elle agit, alors, comme si rien ne s’était passé. Bien que cette phase soit brève, parfois elle peut s’installer et entrainer des troubles psychologiques.
3. La colère
La colère est un moyen pour lutter contre l’anxiété. Vivre cette colère empêche, ici, de rencontrer des émotions liées à l’expérience de la tristesse. La colère revêt aussi une fonction de révolte. La personne à alors l’impression que protester lui permettra d’annuler ce qui s’est passé.
4. Le marchandage
Durant cette phase, la personne s’étant rendue compte que se révolter contre la mort est vain, est envahie d’émotions et de sentiments variés comme le remords, les regrets, la joie et l’espoir et essaye de les articuler pour minimiser l’effet de la mort de l’autre.
Cette phase n’a pas toujours lieu dans un deuil et certaines personnes passent directement à la tristesse
5. La dépression et la culpabilité
La résignation face à la mort laisse place à un grand sentiment de tristesse. Cette étape participe à l’acceptation de la situation. La personne se remémore alors les souvenirs qu’elle a de l’être disparu.
6. L’acceptation
La mort de la personne est acceptée. Ce phénomène permet de garder en mémoire les bons et les mauvais moments de la personne décédée tout en prenant du recul.
Certaines personnes n’accèdent pas à cette étape et peuvent alors rester dans la dépression. Les souvenirs récurrents du disparu peuvent alors entraver le fonctionnement de la vie sociale et professionnelle.
7. La reconstruction
L’acceptation seule ne suffit pas. La perte d’une personne amène de grands questionnements. Le sujet endeuillé, dans la phase de reconstruction, tente de répondre à ces questions. Il aborde alors une nouvelle vision de la vie et accède, de nouveaux, aux comportements et aux traits de caractère qui le qualifiaient avant le deuil. Ressentir de la joie est à nouveau possible et l’isolement diminue, relançant les échanges sociaux. La vie reprend son cours petit à petit pour redevenir, relativement, semblable à ce qu’elle était auparavant.