A noter : Quelques mots sur le kir :
Le kir doit sa dénomination au chanoine Félix Kir, maire de Dijon de 1945 à 1968. L’édile a laissé son nom à ce cocktail à base de crème de cassis et de vin blanc de Bourgogne « aligoté », servi depuis le début du XXe siècle dans les réceptions municipales dijonnaises. Le chanoine Kir, au début des années 1950, accordera aux liquoristes de la ville de Dijon le droit d’utiliser son nom pour promouvoir l’apéritif.
Les proportions des ingrédients composant le kir ont varié dans le temps : à l’origine, c’était un mélange d’un tiers de crème de cassis pour deux tiers de Bourgogne aligoté. Ce dernier, à l’époque très acide, s’est adouci avec le temps et il n’est plus nécessaire d’utiliser une telle proportion de liqueur. Aujurd’hui, les proportions sont d’un cinquième de crème d cassis et quatre cinquièmes de vin blanc.
L’appellation « kir » est strictement réservée aux mélange crème de cassis / Bourgogne aligoté. Si un autre vin blanc est utilisé dans le mélange, on parlera alors plutôt de blanc-cassis. Lorsque du vin rouge de Bourgogne remplace le vin blanc, on parle alors de « Communard » et de « Cardinal » s’il s’agit d’un vin rouge plus corsé, comme un Bordeaux, par exemple. S’il s’agit de champagne, on parlera de « kir royal » et de « kir breton » s’il s’agit de cidre !