Des rééditions officielles
Alors que les pièces de design sont rares et onéreuses, certains éditeurs proposent du mobilier conforme aux modèles d’origine suite au rachat des droits de reproduction d’une œuvre ou de la reprise d’une fabrication interrompue. Ces rééditions s’engagent ainsi à reproduire le meuble ou l’objet selon ses plans originaux. L’intérêt pour le consommateur est le prix : généralement trois à quatre fois moins élevé que la pièce d’époque.
Souvent, les nouvelles productions diffèrent du modèle d’origine avec l’accord des ayants droit du designer. Les couleurs et les matières peuvent, par exemple, être davantage en phase avec les tendances du moment. C’est le cas de Vitra, qui a édité un modèle junior de la chaise Panton ainsi que des classiques de Jean Prouvé, équipés de nouvelles finitions et de couleurs gris foncé ou inox.
Gare aux copies
La mode du vintage a également entrainé la multiplication de copies, inspirées de designers célèbres mais de qualité inférieure : les lignes sont très ressemblantes mais les matériaux utilisés et les procédés de fabrication bien loin des originaux. Elles sont généralement vendues sur Internet et par les grandes enseignes de mobilier à des tarifs très compétitifs. Mais attention, il existe également des contrefaçons, souvent fabriquées en Chine, qui font passer de vagues copies pour des pièces authentiques.
Pour éviter ce type d’arnaque, les objets réédités officiellement comportent des signes distinctifs tels qu’une signature, le nom du modèle ou le numéro de production, souvent situés au dos de l’objet et qui constituent une véritable carte d’identité.