Analyser ses motivations
Vous avez interrompu vos études trop tôt et cela vous pèse ou bien vous envisagez de changer de métier, pour avoir un meilleur salaire ou pour exercer un emploi qui correspond davantage à vos centres d’intérêt. Se poser ce type de questions est essentiel car reprendre des études réclame beaucoup de temps, d’énergie et un budget non négligeable.
Aussi, faut-il s’interroger sur ses motivations profondes, faire le point sur le temps dont on va disposer et sur ce que le diplôme envisagé va véritablement apporter au projet.
Reprendre ses études sans le bac
Le Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires (DAEU) offre une équivalence au bac et ouvre l’accès aux concours administratifs à ce niveau, ainsi qu’aux études supérieures.
Littéraire ou scientifique, ce diplôme comporte 225 heures d’enseignement, qu’il est possible de répartir sur plusieurs années.
Certaines universités et le Centre National d’Education à Distance (CNED) proposent de s’y former.
L’EFC est spécialisée dans la formation à distance et en ligne aux métiers de la comptabilité, de la gestion, du droit et du secrétariat. Elle propose plus de 20 formations accessibles à tous, avec ou sans le Bac, et qui s'adaptent au rythme de vie et de travail de chacun.
Les non bacheliers peuvent également obtenir une équivalence par la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Ce droit s’adresse à tous et permet d’accéder au niveau de qualification adaptée à son expérience, avant et après le bac.
La demande s’effectue par dossier, qui doit apporter la preuve que le candidat est bien du niveau du diplôme réclamé. Enfin, les capacités en droit ou en gestion s’obtiennent en 2 ans à l’université et permettent ensuite d’y suivre un cursus supérieur.
Les formations après le bac
La demande de formation peut venir de l’entreprise ou s’effectuer dans le cadre de la formation continue. Dans ce cas, l’employeur prend les frais de formation à sa charge et organise le temps du salarié afin qu’il puisse préparer son diplôme.
L’employé peut également demander un congé individuel de formation (CIF) qui le libère pendant une durée convenue de sa charge pour préparer un diplôme de son choix.
Universités, écoles, centres de formation offrent aux salariés et aux demandeurs d’emploi de nombreuses formations diplômantes, avec quelque fois des horaires aménagées pour les étudiants salariés.
Le CNED permet également d’étudier à domicile et aux horaires de son choix. Mais attention, la charge de travail pour obtenir un diplôme supérieur est lourde et implique un très grand investissement personnel.
Les cours du soir sont aussi très prisés pour se former tout en travaillant. Il faut s’adresser au Cnam, Greta, Afpa, à la chambre des métiers, de l’agriculture ou du commerce pour connaître les possibilités de formations.
Financements et organisation
Si l’offre est vaste, les difficultés d’organisation demeurent, surtout si la reprise d’étude repose sur une démarche individuelle.
Pas facile, en effet, de poursuivre des études supérieures tout en travaillant ou en élevant des enfants. Il va falloir vous faire aider et penser à utiliser les services qui permettent de gagner du temps.
Gestion du temps, mais aussi du budget : frais d’inscription, cours, livres représentent rapidement un investissement conséquent.
Le financement d’une formation peut être pris en charge par différentes structures comme le Fongecif ou le Conseil Régional. Pour cela, n’hésitez pas à vous renseigner auprès du Pôle emploi de votre secteur.