Le "fait maison" s’apprête à changer, fin avril. Après une petite polémique au sujet des écarts rendus possibles par le dispositif institué en juillet 2014, les restaurateurs devront en définitive réellement mettre la main à la pâte. Oubliez la cuisine d’assemblage, cette année on cuisine "cru" et "frais" !
C’est quoi le « fait maison » ?
La précédente définition du "fait maison" s’appliquait aux produits "bruts". Mais désormais, ce terme est remplacé par "cru" et "frais". Exit, donc, tout ce qui est chauffé, mariné, décortiqué, désossé, taillé, tranché, nettoyé, cuit ou réfrigéré… Les charcuteries sont également concernées par la modification du label : au restaurateur de mettre son savoir-faire à l’œuvre pour vous présenter une assiette de cochonnailles maison ! Seuls les produits traités et transformés sur place, à base d’ingrédients crus ou frais, peuvent prétendre à l’appellation "fait maison". Ce nouveau concept, qui vise à lutter contre la cuisine d’assemblage, garantit au consommateur des produits authentiques et non altérés.
L’exception qui confirme la règle
Bien sûr, le "fait maison" tolère quelques entorses à la règle. Dans les exceptions, on retrouve les pâtes, le fromage, le pain… mais aussi les pommes de terre, qui peuvent à nouveau être achetées déjà épluchées. Mention spéciale toutefois pour la pâte feuilletée qui devra être réalisée par le restaurateur pour être labélisée !
En outre, l’utilisation d’une marque ou du nom d’un fabricant ne bénéficie dorénavant plus de la mention. Seuls les plats réalisés sur place à partir de produits bruts jouissent de l’appellation "fait maison". Pour repérer les restaurateurs adeptes du fait maison, un logo : une casserole surmontée du toit d’une maison. Ouvrez l’œil !
Source : natura-sciences