1. Bien s’hydrater
Une bonne hydratation est essentielle au bon fonctionnement de notre corps. Dans le contexte de la prévention des infections urinaires, une hydratation régulière permet le maintien d’un flux urinaire régulier, ainsi que le nettoyage de l’urètre et de la vessie. Il est généralement recommandé de boire entre 6 à 8 verres de liquides variés (eau, thé, bouillon, etc.) par jour. Selon certains, la consommation de boissons comme le jus de canneberge, réputé pour ses vertus antibactériennes permettrait de réduire les risques de récidive.
2. Avoir une bonne hygiène
Une bonne hygiène participe à l’élimination des microbes. Lors de la miction et sur la selle, il est important de s’essuyer vers l’arrière, ceci afin d’éviter le transport des bactéries vers l’urètre. Côté hygiène intime, régularité et douceur sont de mises. Il est recommandé d’utiliser des produits avec un pH neutre et de bannir les produits antiseptiques. Lors des règles, il est important de changer régulièrement de protection afin d’éviter la prolifération bactérienne. Changer régulièrement de protection hygiénique protège du risque de contamination, mais aussi du syndrome du choc toxique.
3. Ne pas se retenir d’uriner
Il est important d’être à l’écoute de son corps et d’aller aux toilettes dès que l’on en ressent le besoin. Retenir l’urine trop longtemps dans la vessie développe en effet un terrain propice à la prolifération bactérienne.
4. Uriner après un rapport sexuel
Si les infections urinaires surviennent après un rapport sexuel, il est recommandé d’uriner systématiquement après l’acte. La miction permet d’évacuer les bactéries qui pourraient se trouver dans l’urètre et seraient susceptibles de contaminer la vessie.
5. Adopter un régime alimentaire adapté
Les personnes souffrant de troubles de la constipation sont enclines à développer des infections urinaires. En effet, la stagnation des selles dans le rectum tend à favoriser la prolifération des microbes. Le traitement de la seconde affection passe ici par le traitement de la première. Un régime alimentaire équilibré, composé de fruits, de fibres et de légumes verts permet de soulager les troubles liés à la constipation. Il s’accompagne d’efforts de mastication, d’une activité physique régulière et de la mise en place d’horaires de repas.
6. Éviter les vêtements serrés
Le port de vêtements trop serrés et synthétiques nuit à la respiration de la peau et au maintien d’une bonne hygiène. Il est recommandé d’opter pour des vêtements ajustés ou amples.
7. La prévention chez les hommes
Chez l’homme, comme chez la femme, la cystite (infection urinaire) est une infection ou une inflammation de la vessie. Le terme cystite est cependant remis en question dans la mesure où l’homme ne semble pouvoir développer de cystite simple sans que la prostate ne soit atteinte. On parle alors de « prostatite aiguë » (inflammation ou infection de la prostate). Au-delà du terme, les hommes et les femmes sont bien inégaux face à l’atteinte et au traitement des infections urinaires. La prévention quant à e lle passe par l’hydratation régulière – sous réserve que la vessie se vide correctement - et le traitement éventuel des éventuels troubles de la prostate.
8. Consulter un médecin
Si l’infection urinaire peut être prévenue par un certain nombre de gestes quotidiens, lorsqu’elle survient il convient de la traiter rapidement. Une consultation chez un médecin permet de déceler la contamination bactérienne et la prescription d’un traitement adapté. Après un examen approfondi et une fois le diagnostic établi, le médecin propose un traitement médicamenteux approprié, à base de d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires à prendre sur 3 ou 5 jours. L’infection urinaire est d’ordinaire bénigne, mais n’est pourtant pas à prendre à la légère. Sans traitement, l’infection peut en effet se répandre dans les voies urinaires et affecter gravement les reins. La consultation est donc essentielle en cas de symptômes alarmants.