Les symptômes du zona
Tout commence par une sensation de brûlure rendant insupportable le contact même d’un vêtement. Certains malades évoquent des douleurs aussi vives qu’une décharge électrique ou qu’un coup de poignard. Quelques heures ou quelques jours plus tard apparaît une rougeur, rapidement suivie de l’éruption de petites vésicules ressemblant à celles de la varicelle.
Consulter en cas de zona
Quelque soit le degré d’intensité du zona, il faut consulter. La prise d’un antiviral sous forme de comprimés dans les 72 heures qui suivent l’apparition des vésicules permet de limiter l’intensité des douleurs et les risques de complications. Le médecin vous fera également désinfecter vos lésions avec un antiseptique cutané (e.g. chlorhexidine). Surtout, n’appliquez aucun remède de grand-mère. Au besoin, il vous prescrira également un antalgique adapté (e.g. aspirine, paracétamol).
Les douleurs persistantes d'un zona
N’hésitez pas à consulter un neurologue ou un centre antidouleur. Les médecins disposent aujourd’hui d’un large éventail de médicaments (antiépileptiques, antidépresseurs) contre ces douleurs rebelles. Mais ce qui agit sur un malade n’agit pas forcément sur un autre. Il faut parfois essayer plusieurs molécules et ajuster la posologie en fonction des résultats et de la tolérance. Et si le traitement est efficace, on réduit progressivement les doses au bout de quelques mois.
Certains centres utilisent un neurostimulateur transcutané. Il s’agit d’un générateur de courant de faible intensité, relié à des pastilles appliquées sur les zones douloureuses. Mis en route trois fois par jour, pendant une heure, il soulage efficacement sans provoquer d’effets secondaires. Très discret, cet appareil peut avant l’achat être loué sur une période de 6 mois. Et il est pris en charge par la Sécurité Sociale.