Principe du spermogramme
Le spermogramme définit le volume normal du sperme (2 millilitres), la concentration de spermatozoïdes (20 millions par ml), la mobilité des spermatozoïdes (50 % d'entre eux doivent être mobiles) et leurs formes (14 % au minimum doivent avoir une forme normale).
A partir de cet examen un spécialiste peut définir le type de défaut des spermatozoïdes et son retentissement sur la fertilité : azoospermie (absence de spermatozoïdes), oligospermie (diminution du nombre de spermatozoïdes), asthénospermie (diminution de la mobilité).
Ces anomalies peuvent être la conséquence de maladies hormonales, congénitales ou infectieuses. Par exemple, la cryptorchidie est un défaut de naissance où les testicules ne sont pas descendus normalement dans les bourses et sont restés dans l'abdomen où ils sont soumis à une température trop élevée, qui peut altérer la fertilité. Les oreillons sont une maladie virale qui peut entraîner une inflammation des testicules et altérer définitivement la fertilité.
Le spermogramme est un examen indispensable dans le cadre d'un bilan de stérilité d'un couple. On constate partout dans le monde une baisse de la fertilité, avec principalement une diminution de la concentration de spermatozoïdes.