Téléassistance : en quoi ça consiste ?
Elle est aussi appelée téléalarme ou alarme pour personnes âgées (bien que d’autres personnes que les seniors puissent en avoir l’usage, notamment si elles sont isolées, dépendantes ou à mobilité réduite).La téléassistance permet que l’alerte soit donnée au cas où un problème surviendrait au domicile de la personne "téléassistée".
Si une chute est déjà grave en elle-même, l’attente au sol peut l’être tout autant. Voire davantage. En effet, il arrive que des personnes isolées demeurent allongées chez elles, incapables de bouger et de prévenir qui que ce soit. Hypothermie, embolie pulmonaire et déshydratation sont alors à craindre.
Une fois alertée, la société de téléassistance pourra contacter à son tour, via sa plate-forme de téléassistance :
- vos proches ;
- vos voisins ;
- toute personne que vous aurez désignée ;
- votre médecin traitant ;
- les services d’urgences (selon la gravité de l’appel, le SAMU ou les pompiers seront prévenus) ;
- une plateforme médicalisée.
Téléassistance : quelle formule choisir ?
Ce dispositif peut revêtir différentes formes en fonction de la procédure d’alerte retenue :
- si l’alerte est donnée directement par la personne en détresse (en appelant ou en appuyant sur le bouton d’alarme du bracelet ou du médaillon qu’elle portera 24H/24), on parlera de téléassistance à domicile ;
- si l’alarme se déclenche automatiquement (des capteurs de mouvement ont détecté une situation anormale), on est alors en présence d’une téléassistance mobile.
Téléassistance : combien ça coûte ?
La mise en place d’un système de téléassistance ne nécessite pas de travaux lourds. Il suffit d’une trentaine de minutes pour raccorder l’émetteur au transmetteur. L’ensemble coûte autour de 800 euros.
Les tarifs varient selon la formule et l’abonnement pour lesquels on aura opté.
Comptez entre 30 (pour une téléassistance à domicile) et 70 € par mois (pour une téléassistance mobile).
Sachez qu’il est possible de bénéficier d’aides financières. Celles-ci peuvent notamment prendre la forme :
- d’une déduction fiscale équivalant à la moitié de l’abonnement) si l’on est imposable ;
- d’un crédit d’impôt si l’on n’est pas imposable ;
- d’une participation aux frais par le biais de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ;
- d’une aide versée par certaines communes et départements aux bénéficiaires de l‘APA ;
- d’une prise en charge sous la forme d’une prestation (PCH).
Le saviez-vous ?
En moyenne, c’est autour de l’âge de 80 ans que se manifestent les premiers signes de perte d’autonomie et d’entrée en dépendance.
Quant aux chutes et à leurs séquelles, elles sont chaque année à l’origine du placement en maison de retraite de 120 000 personnes.
On estime à 87 % la part des personnes de 75 ans qui vivent encore chez elles (Source : INPES).