Les polyphénols, bénéfiques contre le cancer
Et si l'équipe de chercheurs américains de l'université de Leeds avait déniché un remède contre Alzheimer dans une tasse de thé ou un verre de vin ? C'est en tout cas ce qu'avance le groupe de scientifiques dans le Journal of Biological Chemistry. D'après ces derniers, ces breuvages seraient ainsi des alliés précieux pour prévenir une étape cruciale du développement de cette maladie neuro-dégénérative. Cet effet est rendu possible grâce à certains de leurs composants, les polyphénols, qui contiennent des antioxydants.
Ces molécules que l'on retrouve aussi dans les légumes et les fruits avaient d'ores et déjà été mises en avant pour leurs effets bénéfiques contre le cancer. Pour rappel, les symptômes de la maladie d'Alzheimer débutent avec l'apparition de plaques amyloïdes dans le cerveau. Souvent appelées "plaques séniles", celles-ci viennent se fixer sur les cellules nerveuses, les empêchant de fonctionner correctement jusqu'à les anéantir. C'est précisément pour prévenir l'apparition de ces lésions cérébrales que le thé et le vin pourraient à l'avenir jouer un rôle.
Empêcher l'apparition de lésions cérébrales
En s'appuyant sur des essais en laboratoire réalisés sur des cellules nerveuses, les chercheurs de l'université de Leeds se sont aperçus que les polyphénols permettaient de bloquer la formation de plaques amyloïdes dans le cerveau. L'auteur principal de cette étude, le professeur Nigel Hooper, explique qu'en ajoutant les molécules extraites du vin et du thé, les plaques amyloïdes n'entrainaient plus la mort des cellules nerveuses.
Fort de cette découverte importante, l'équipe compte désormais parvenir à expliquer pourquoi les plaques amyloïdes sont mauvaises pour le cerveau. Bien que la perspective d'un traitement semble encore assez lointaine, les résultats obtenus n'en sont pas moins prometteurs. À noter que la question de la maladie d'Alzheimer est un problème capital pour la médecine. D'après une autre étude publiée dans la revue Neurology, les personnes touchées par la maladie d'Alzheimer pourraient en effet tripler d'ici 2050.
Sources : SantéLog, Lci, Metro, Journal of Biological Chemistry