Le muguet
La tradition veut que l’on offre du muguet, réputé pour porter bonheur, le 1er mai de chaque année. Vous pouvez soit en acheter en petits bouquets (parfois accompagné d’une rose, par exemple), soit en pot (il tiendra alors plus longtemps et vous pourrez le replanter en pot sur votre balcon/votre terrasse ou encore directement en terre dans votre jardin). Mais attention, si le muguet sent bon, qu’il annonce les beaux jours et qu’il porte bonheur, il est aussi hautement toxique. Posez-le ou plantez-le hors de portée des enfants et animaux. Toutes les parties de la plante contiennent un poison mortel.
Le bambou de la chance
Avec un tel nom, le doute n’est pas permis, le bambou de la chance porte bonheur. On l’appelle également « lucky bamboo » et selon la tradition chinoise, il offre chance, richesse, santé et amour. Rien que ça ! Traditionnellement, on l’offre à l’occasion du Nouvel an et il s’agit en fait d’une tige d’une plante dénommée « dracaena sanderiana ». On peut le mettre en vase ou en terre. Il en existe des petits comme des grands, à feuilles longues ou petites... Deux tiges de bambou de la chance signifient amour et chance tandis que cinq ou sept tiges représentent la santé. Pour la prospérité il faut six ou huit tiges. Il purifie également l’air et est employé dans l’art du Feng Shui.
La cardabelle
Aussi nommée Carline à feuilles d'acanthe, la cardabelle est un chardon qui rappelle la fleur de tournesol. Elle s’ouvre avec les rayons du soleil et se referme lorsqu’il pleut d’où son surnom de « baromètre des bergers ». En Occitanie, on la cloue aux portes des maisons pour porter bonheur. Cependant, elle est de plus en plus protégée. Dans les Alpes, par exemple, il est interdit de la cueillir.
Le gui
Selon la tradition, accrocher du gui (au plafond ou à une poutre, par exemple) et s’embrasser sous ce dernier lors du Nouvel an porte bonheur. Mais d’où vient cette tradition ? Probablement des Gaulois qui considéraient cette plante sacrée et lui prêtaient des vertus médicinales. On dit qu’elle rendrait même les femmes plus fécondes. Attention cependant, les baies ou boules de gui sont toxiques. Leur toxicité dépend de l’arbre sur lequel le gui pousse. Mais, dans le doute, mieux vaut bien se laver les mains après en avoir manipulé et laisser le gui hors de portée des enfants et des animaux.