Augmentation des prix du gaz, droits rechargeables, prêts à taux zéro… tour d’horizon des principaux changements à entrer en vigueur ce mercredi 1er octobre.
Quid du prix du gaz ?
En moyenne, les prix réglementés du gaz naturel, auxquels sont assujettis environ 8 millions de foyers en France, se relèvent ce mercredi 1er octobre de 3,9 % hors taxes. Toutefois, la hausse ne dépassera pas 1,3 % pour les personnes ne se servant du gaz que pour la cuisson, et 2,4 % pour celles l’utilisant pour l’eau chaude et la cuisson.
À noter par ailleurs qu’une deuxième augmentation, de 2,4 % cette fois, n’est pas non plus exclue au 1er novembre.
Quid de l’allocation chômage ?
Comme nous vous l’indiquions en début de semaine, les droits rechargeables au chômage entrent en application ce mercredi. Ces derniers visent notamment à faciliter la reprise du travail, en permettant aux chômeurs disposant encore de droits à l’assurance-chômage de les conserver pour les utiliser par la suite, s’ils venaient à perdre une nouvelle fois leur emploi. À noter qu’il est nécessaire d’avoir travaillé un minimum de 150 heures pour en profiter.
Dans le détail, environ un million sur les 2,2 millions de chômeurs indemnisés verront leurs allocations augmenter grâce à ce système.
Quid du prêt à taux zéro ?
À partir de ce mercredi 1er octobre, les conditions d’attribution du prêt à taux zéro ne sont plus les mêmes, pour les primo-accédants à la propriété. Le Premier ministre, Manuel Valls, a en effet cherché à rendre plus facile l’accès au prêt à taux zéro de manière à mieux répartir l’aide à travers les différentes zones géographiques. À cet effet, et ce conformément au décret d’application de cette loi, les conditions concernant les quotités de prêts, les profils de remboursement, les plafonds de ressources et plafonds d’opération ont été changées.
Quid du congé parental ?
Un certain nombre de changements touchant le congé parental d’éducation (CPE) sont de rigueur pour les enfants nés à partir du 1er octobre. D’une part, la prestation versée au cours de ce congé change de nom : exit le complément de libre choix d’activité, il faut maintenant compter sur la prestation partagée d’éducation de l’enfant. Votée durant l’été, cette réforme fait baisser ce droit à deux ans et demi pour les femmes, et ce afin de rééquilibrer la balance, maintenant que les pères ont également le droit à un congé de six mois pour élever leurs enfants.
À noter qu’il n’est pas exclu que cette réforme passe à 18 mois pour chacun des parents, dans un avenir proche.
Sources : rtl, francebleu, economie.gouv