Le monde du travail est un univers en constante évolution. La récente crise sanitaire a notamment bouleversé les standards du marché et fait évoluer les besoins des travailleurs. Les temps où la rémunération était la préoccupation majeure d’une carrière sont ainsi révolus. Désormais, les salariés valorisent davantage la question du bien-être au travail. Les nouveaux talents en quête d’un poste sont, quant à eux, plus enclins à baser leur choix sur les valeurs de l’entreprise et, plus globalement, les modalités de travail.
La pandémie du Covid-19 a redéfini les priorités des acteurs du monde du travail. Cette occurrence d’envergure a complètement chamboulé le monde du travail et mis en lumière l’importance des aspects humains d’un poste, bien au-delà de la compensation financière. Si le seul détail salarial suffisait auparavant à attirer et à fidéliser les talents, ces derniers accordent dorénavant plus d’importance à ce qu’une entreprise peut leur offrir, à part un salaire alléchant.
Le bien-être et la satisfaction au travail passent avant tout
La rémunération salariale, jadis levier déterminant qui, à lui seul, pouvait faire basculer la balance décisionnelle d’un chercheur d’emploi en faveur d’une entreprise, est passée au second plan. Selon les données d’un baromètre OpinionWay commandé par le cabinet de conseils Ekilibre et l’école Sup des RH, le bien-être en entreprise est désormais la préoccupation majeure des salariés. Ce nouveau besoin est apparu dans le sillage de la crise sanitaire qui a rendu le monde du travail particulièrement stressant et incertain. Cet événement a contribué à mettre l’accent sur l’importance des conditions de travail et de la qualité de vie dans le milieu professionnel.
Les entreprises centrées sur l’humain sont mieux valorisées
Pour attirer et sécuriser des talents sur le marché très concurrentiel du travail, les entreprises doivent prêter attention aux besoins des salariés et veiller à y pourvoir au mieux. Actuellement, l’entreprise en tant que lieu de vie agréable prime aux yeux des salariés et des chercheurs d’emploi, au-delà de la simple question salariale. Ils sont également plus enclins à favoriser les entreprises qui sont ouvertes à l’idée de :
- Intégrer le mode de travail hybride, alternant télétravail et présentiel, dans leur organisation ;
- Instaurer la semaine de quatre jours pour une meilleure conciliation de la vie personnelle et professionnelle ;
- Faire évoluer le rythme de travail pour plus de flexibilité.
Le salaire, un détail secondaire
Le salaire est un élément secondaire dans l’équation des nouvelles exigences des acteurs du monde de travail vis-à-vis de leurs employeurs. La question n’est d’ailleurs pas cantonnée au seul salaire, mais s’étend à tous les avantages financiers dont les salariés considèrent pouvoir bénéficier dans le cadre de leur travail. Les considérations prennent notamment en compte les indemnisations pour le télétravail et le système de retraite complémentaire, pour n’en citer que quelques-uns. Pour autant, la compensation financière n’est plus une finalité en elle-même. Le travail est désormais perçu comme un outil d’épanouissement qui doit pouvoir donner satisfaction et contribuer au bien-être psychologique des salariés.