Apparu dans les années 1980, le concept d’intelligence émotionnelle est aujourd’hui remis au goût du jour. Bien que l’émotion et l’intelligence soient deux notions souvent opposées, des théoriciens soutiennent qu’elles peuvent être combinées pour optimiser le bien-être.
Utilisé pour la première fois par Peter Salovey et John Meyer, le terme intelligence émotionnelle regroupe aujourd’hui 3 principaux modèles. Tour d’horizon de ce concept conduisant au bien-être.
Évaluation des émotions
Bien qu’il existe aujourd’hui 3 approches de l’intelligence émotionnelle, toutes sont formelles sur la nécessité d’évaluer ses émotions. Pour Meyer et Salovey, le processus commence par la perception et l’évaluation de ses émotions et de celles des autres. D’après Daniel Goleman, psychologue et journaliste scientifique, l’intelligence émotionnelle se traduit dans un premier temps par la capacité à identifier et à comprendre ses émotions, soit par une auto-évaluation, soit par un sens de l’humour auto-dérisoire. Pour le modèle de Bar-On, le développement de l’intelligence émotionnelle passe par une perception de soi.
Maîtrise de soi
Les théoriciens de l’intelligence émotionnelle sont également unanimes sur la nécessité de développer une certaine maîtrise de soi. Ce facteur se traduit par la capacité à contrôler ses pulsions et humeurs perturbatrices pour prendre des décisions mûrement réfléchies. Le développement de cette capacité nécessite une ouverture au changement et une acceptation de l’ambiguïté. Pour Meyer et Salovey, cette gestion de l’émotion se manifesterait par une habileté à adapter ses émotions à une situation donnée. Pour Bar-On, l’adaptabilité faciliterait la résolution des problèmes et favoriserait la tolérance au stress.
Expression des émotions
La compréhension de ses propres émotions et de celles des autres permettrait de les exprimer pour mieux les contrôler et ne plus subir. D’après Goleman, l’empathie permet de s’impliquer dans les émotions ressenties par les autres. L’expression des sentiments permettrait également de trouver des points communs qui serviront de base à des relations.
Cette habileté à gérer les relations conférerait un réel pouvoir de persuasion, un atout important pour assurer le leadership d’une équipe. L'a compréhension de soi et l'empathie ont de beaux jours devant elles !