Le cerveau est le centre de pilotage de nos activités quotidiennes. Il mémorise, traite les données recueillies par nos cinq sens, émet des ordres musculaires et réfléchit. Il est donc amené à retenir une quantité faramineuse d’informations, tâche dans laquelle il lui arrive de faillir. En effet, la mémoire nous joue bien souvent des tours : mais rien toutefois d’insurmontable, pour qui comprend ces mécanismes et pratique quelques astuces simples.
Qui ne connaît pas ce moment de frustration où notre mémoire décide de laisser un trou béant à la place d’une information recherchée ? Heureusement, les techniques pour se muscler le cerveau ne manquent pas. Retenir des informations peut se faire de manière simplifiée, pour garantir de s’en souvenir de façon permanente, grâce à la mémoire de long terme. Tour d’horizon.
S’inventer des histoires mentales avec les éléments à retenir
Rares sont les personnes qui parviennent à tout mémoriser du premier coup, sans besoin de répétition, à la manière d’un support de stockage à mémoire flash. Cette faculté relève même d’un véritable don. Cependant, il existe des techniques de mémorisation, scientifiquement prouvées infaillibles, qui permettent à tout un chacun d’optimiser sa faculté à mémoriser. Première astuce ? Créer des histoires avec les données à ancrer dans le cerveau. Les probabilités de retenir une histoire intéressante, fruit de sa propre imagination, sont plus grandes que si l’information était saisie de manière brute, sans transformation. Ainsi, pour mémoriser une série de mots ou de chiffres sans liens les uns aux autres, la tâche consiste à tisser soi-même ces liens en créant une histoire qui implique tous ces éléments. Un conseil : ne surtout pas lésiner sur les jeux de mots.
Le palais de la mémoire, un coffre-fort à informations
Il est dit que le régime alimentaire joue un rôle crucial dans la bonne santé cérébrale. Le régime crétois, entre autres, est réputé bon pour la mémoire. Néanmoins, bien s’alimenter ne nous empêche pas de recourir à d’autres mnémotechniques. Le fameux palais de la mémoire en est une incontournable variante. Applicable dans toutes situations qui requièrent la mémorisation d’une quantité conséquente de données, cette technique ancienne consiste à associer un élément à un lieu situé mentalement. Il peut s’agir d’une maison dont les différentes pièces vont correspondre chacune à une information spécifique. Les données peuvent également être entreposées dans la même pièce, en mettant à profit les espaces de rangement (armoire, tiroir, étagère) qu’elle contient. Il ne reste alors plus qu’à explorer le palais mental pour accéder aux informations rangées.
Bonne organisation et bonne mémoire vont de pair
La mémoire est fortement sollicitée lors d’une session d’apprentissage ou d’une tâche de travail particulièrement prenante. Pour amener le cerveau à coopérer, il est crucial de procéder de manière intelligente, en répartissant agilement les tâches. Dans la mesure du possible, l’automatisme est à proscrire, le cerveau étant friand de nouveauté. L’astuce ? Diviser une tâche (comme une session de révision) en parties de 25 minutes chacune, séparées par 5 minutes de pause. Cette technique vise à garder le cerveau, et donc la mémoire, en alerte. Côté assiette, limiter le sucre et ses conséquences sur le cerveau est vivement conseillé.