Le chômage est une étape par laquelle de nombreux actifs sont amenés à passer. Pour autant, se retrouver sans emploi pendant une période donnée ne doit aucunement être assimilé à un échec. La société a tendance à pointer les chômeurs du doigt, les blâmant de ne pas investir suffisamment d’effort dans leur recherche d’emploi. Il en résulte une forte pression psychologique. Dès lors, stress, angoisse, peur et doute s’enchaînent, sans oublier la perte de confiance en soi.
Garder la pêche en période de chômage est loin d’être une tâche évidente, sans pour autant être impossible. Zoom sur quelques conseils pour maintenir le cap et éviter de sombrer.
Se motiver en gardant un rythme quotidien régulier
Se retrouver longtemps sans emploi peut vite s’avérer démoralisant. Ce chemin sinueux amène la personne à douter de ses capacités. À cela s’ajoutent les pressions qu’elle s’exerce sur elle-même, sans oublier le regard noir de la société. Dans ce contexte, il paraît difficile de garder la tête hors de l’eau et de résister à la dépréciation de soi. La situation n’est pas insurmontable pour autant, quoiqu’elle requière de solides efforts. Alimenter quotidiennement sa motivation est primordial, et quoi de mieux pour ce faire que d’établir un rythme journalier rigoureux. Réveil à heure régulière, séance de sport, petit-déjeuner, recherche d’annonces, petite balade… les journées en période de chômage doivent préférablement s’accompagner d’une to-do list rythmée pour garder le cap. La réussite de sa recherche d’emploi en dépend.
Se valoriser : garder toutes ses réussites en mémoire
Le chômage a un effet psychologique dégradant. L’impression constante d’être en échec, d’avoir failli ou de ne pas pouvoir s’en relever alourdit le mental et amène à la dévalorisation progressive. Face à ce mal-être handicapant, une seule solution s’impose : le travail sur la valorisation de soi. Cela consiste à reconnaître toutes nos contributions apportées, par ses capacités et talents propres, à la réussite d’un projet passé. Cette façon de penser positive va permettre de contrer la perte de confiance en soi et la remise en question de ses valeurs qui s’enclenchent immanquablement à chaque refus de candidature. Trouver un travail dans cette économie est une mission ardue en soi, et l’échec, à défaut d’être une finalité, est une leçon vers le succès.
S’entourer : cultiver les bonnes relations humaines
Autres risques accrus liés à une longue période de chômage, la solitude et le repli sur soi attendent silencieusement l’occasion d’entrer en scène. Ces maux finissent même par frapper fort, plongeant le chômeur dans la spirale de la perte d’estime de soi. Le contact humain, le sentiment d’appartenir à un collectif qui soutient dans les moments de trouble sont des mesures palliatives infaillibles. Une période de chômage qui s’éternise crée le besoin de s’exprimer, d’être écouté. Ainsi, rencontrer d’autres personnes dans le même cas, voire s’orienter vers des associations d’accompagnement vers l’emploi, peut apporter un certain soulagement. Le bénévolat est également encouragé pour retrouver le sentiment d’être utile et, pourquoi pas, rendre le chômage utile.